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Lundi 27 juin 2011 à 15:19

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdefilms/sherlockholmes2009.jpgSherlock Holmes.


Quelques informations :

- C'est un film/thriller américain.
- Il a été réalisé par Guy Ritchie.
- Il a été inspiré de l'oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle.
- Il est sorti le 25 décembre 2009 aux USA et le 03 février 2010 en France.
- Il dure 1h28min.
- Parmi les acteurs, nous avons Robert Downey Jr, Jude Law, Rachel McAdams, Kelly Reilly, Mark Strong, Eddie Marsan...



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Synopsis :

Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes. Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts accessoirement, une droite redoutable. Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. À l'approche de son éxécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances. La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood ?


Mon avis :

J'étais super contente lorsque j'ai entendu parler d'un nouveau film sur Sherlock Holmes qui devait sortir au cinéma l'an dernier, mais en même temps j'étais super sceptique. Contente parce que j'ai connu, lu et adoré les aventures de Sherlock Holmes de Conan Doyle depuis ma lecture du
Chien des Baskerville en été 2008, et que ce nouveau film sur Sherlock Holmes allait faire parler du célèbre détective, allait le remettre sur le devant de la scène, dans les médias, et allait peut-être apporter un peu de neuf chez Sherlock Holmes et apporter plus de fans, plus de lecteurs ; et sceptique parce que je n'oublie pas certains films où Sherlock Holmes (ou plutôt le docteur Watson, son ami et associé) était pas fidèle et l'univers de Doyle totalement dénaturé, certains films n'ont pas hésité à présenter le docteur Watson (mon personnage préféré) comme étant un gros toutou idiot et inutile, juste bon à faire n'importe quoi, sortir des reflexions débiles et à admirer Holmes, bref il faisait plus souvent le rôle d'un fair-valoir que de l'ami du détective, et son collègue. Donc, j'avais peur que ce film ne rende pas justice à l'oeuvre de Doyle et qu'il ne soit pas fidèle à Holmes et Watson. Néanmoins je voulais voir ce film...

Alors, mon verdict... je suis assez mitigée en fait, alors je vais essayer de faire un avis concret, je vais essayer de m'expliquer correctement. Sans pour autant être déçue, j'ai passé un moment agréable. Les acteurs, l'humour, l'ambiance, l'intrigue, le décors... c'était bon. Même l'intrigue qui m'a un peu fait penser au Chien des Baskerville ou la nouvelle du Vampire du Sussex : on croit avoir affaire à du surnaturel. Un cas qui semble être du surnaturel/paranormal se révèle être rationnel. Il m'a fallu revoir ce film plusieurs fois pour mieux comprendre l'intrigue qui reste assez complexe pour moi, l'enquête policière, rien que pour revoir ou remarquer des détails ayant pû m'échapper. Je n'ai pas vraiment de choses à reprocher à l'enquête avec de bons méchants, l'ombre du professeur Moriarty qui plane (fidèle à lui-même, préfère ne pas se salir les mains et envoie ses sous-fifres faire le sale boulot à sa place tandis que lui peut observer de loin) ; bon, il reste bien quelques trucs de flous dans tout ça, mais puisqu'un Sherlock Holmes 2 est (normalement) prévu, cela s'explique peut-être, j'imagine que la suite remplira les blancs laissés dans ce premier volet.

Le Londres et l'Angleterre victorienne sont aussi très bien représentés, le décors, le paysage, les coutumes, habits de l'époque, je n'ai pas de reproche à faire, c'était très bien. Le décors, l'ambiance, l'atmosphère de l'époque dans ce film. Les acteurs étaient aussi très bien, et si mon Watson préféré sera toujours celui incarné par David Burke (Granada Sherlock Holmes) ou encore Martin Freeman (BBC Sherlock), Jude Law m'a convaincu. Le Watson qu'il joue est très bien, j'ai vraiment eu l'impression de retrouver le médecin militaire, qui sait se battre et se défendre (avec sa cane-épée :p), qui a ses faiblesses surtout aux jeux et aux paris où il en perd son argent, son physique et ses manières qui font de lui le monsieur de ces dames, même si ici, il est fiançé à Mary Morstan donc il ne peut pas se permettre de séduire d'autres dames. Justement, j'ai un peu du mal à digérer Mary Morstan, elle est loin du personnage de Doyle où elle était présentée comme étant une jeune femme fragile, douce, aimante. Si l'actrice était jolie et convaincante, elle est assez loin, pour moi, de la Mary au visage d'ange et aux manières de sainte, encore là, il a fallu que je m'habitue. Je n'arrive pas à me prononcer sur Irène Adler, déjà que l'idée de LA Femme séduisant et taquinant Holmes, je digère pas (parce que, conformément au canon, j'ai du mal à voir un Holmes amoureux), mais j'ai aimé ses attitudes de garçon-manqué, ça va bien au personnage, elle est plus crédible quand elle se transforme en garçon.

J'admets que Robert Downey Jr est un bon acteur, mais j'avoue que son Holmes m'a plus fait penser à un docteur House des temps victoriens qui aurait fait détective à la place de médecin. Je ne m'attendais pas à voir un Holmes aussi cynique, cinglé et bagarreur, bizarrement fragile avec son petit air de toutou triste, on aurait dit parfois un clown malheureux quand il est parfois avec Watson ou Adler et c'est plus ridicule que dramatique ou émouvant. En tant que personnage particulier, l'acteur aurait performé un bon personnage intéressant, mais ici il s'agit de Sherlock Holmes, le Sherlock Holmes distant, froid, cynique de Conan Doyle. Donc en tant que Holmes, je n'ai pas été convaincue, il ne ressemble pas au Holmes du canon. Il faut savoir que je suis assez exigente, quand on adapte l'oeuvre de quelqu'un, je m'attends à ce que ce soit respecté un maximum, et je n'ai pas eu cette impression avec Holmes ou Mary Morstan. Pourtant, il y a eu quelques mimiques qui m'ont plu, et comment résister au duo Holmes/Watson. Bon, le truc qui m'a un peu gêné était qu'il ressemblait plus à mes yeux au duo House/Wilson de la série tv House M.D qu'au duo Holmes/Watson de Doyle ou de Granada. Mais malgrè ça, j'ai trouvé leur amitié bien rendue, c'est la relation de deux amis qui ont vécu ensemble pendant longtemps et qui ont vu des aventures, il y a cet humour dans cette relation. Ni trop, ni trop peu, cette amitié est bien rendue.

Pour conclure tout ça : c'est un bon film qui se regarde sans ennui. Malgrè quelques blancs, l'histoire est plaisante à suivre, l'enquête bien menée malgrè quelques élèments d'action un peu too much, typique des films américains, des personnages hauts en couleur malgrè la différence avec le canon Doylien (mais pour quiconque n'ayant jamais lu Sherlock Holmes, cela ne posera certainement pas problème ; c'est juste moi, en grande habituée du canon), et un bon duo Holmes/Watson représenté par les acteurs (même si je préfèrerai encore le duo Freeman/Cumberbatch ou encore Brett/Burke ou Hardwickle). Bref, un bon film malgrè les libertés prises par rapport au canon, mais certainement pas un coup de coeur.

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Le docteur Watson (Jude Law) et Sherlock Holmes (Robert Downey Jr) au 221b Baker Street.


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Extrait/Citation :

'Je voulais changer le monde, je me contenterais de mettre fin au vôtre.'
(de je-sais-plus-qui. Help à quiconque ayant (re)vu le film récemment ?)

Vendredi 29 juillet 2011 à 14:14

Mon top 5 des séries télévisées I

[Edit mai 2012]


A l'origine, je voulais faire une catégorie spéciale pour les séries télévisées, celles que je regarde, celles que j'ai aimé en particulier. Mais ce blog étant majoritairement consacré aux films, je me suis dit qu'il valait mieux répertorier mes séries coups de coeur en un article et faire un autre article sur les séries que j'ai bien aimé, souvent regardé sans être un coup de coeur en particulier. Donc s'il y aura bel et bien une catégorie pour les séries tv mais le nombre d'articles ne dépassera pas le nombre trois-cinq. Ici sont donc répertoriées les cinq séries tv que j'ai suffisament adoré pour que ce soit un coup de coeur que je revisionne souvent et attends chaque nouvelle saison avec impatience. Je vais donc parler des cinq séries tv qui m'ont marqué, sans trop de précision malgrè tout, ce sera un résumé et mes impressions. J'ai eu du mal à faire ce classement mais malgrè tout, je pense y être parvenue ! Donc, allons-y !

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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/OnceUponATime.jpgSérie number five : Once upon a time.

J'ai un peu hésité à la mettre dans ce top, cette série, car je ne sais pas si je pourrais l'attribuer dans mes coups de coeur, mais au final je l'ai fait car ça reste une très bonne série et dont j'attends et suis toujours avec plaisir les épisodes, et j'ai été contente d'apprendre qu'elle était renouvelée pour une saison deux (en même temps, le contraire aurait été étonnant : avec toutes ces questions encore sans réponses et la storyline pas encore terminée, et avec le nombres de personnages pas encore présentés/exploités, les fans de la série auraient hurlé si les réalisateurs n'avaient pas prévu une seconde saison). Once upon a time, c'est une série qui est bien partie, qui a bien démarré et qui a, je pense, encore de beaux jours devant elle. Arrivée sur les écrans américains en automne 2011, elle devrait bientôt arriver en France, et semble avoir lançé une certaine mode, un renouveau des contes de fées (... et des anciens Disney !)

Cette série est un mélange entre les contes de fées et le monde moderne. Dans un univers où les contes de fées n'ont pas eu leur happy ever after lorsque la belle-mère de Blanche-Neige, la Reine, ne pouvant supporter le bonheur d'une Blanche-Neige mariée, enceinte et nagant dans le bonheur le plus complet, décide de jeter une malédiction sur tous les protagonistes des contes de fées : tous amnésiques, ils sont projetés dans une ville du Maine appellée Storybrooke, sans aucun souvenir de leur monde d'origine, celui de la magie. La Reine règne en maire sur Storybrooke et veille au bon fonctionnement de la malédiction. Ce qu'elle ignorait était qu'une personne en particulier a le pouvoir de briser ce mauvais sort : Emma, la fille de Blanche-Neige. Ayant accouché avant l'heure, Blanche-Neige et son mari parviennent à sauver leur fille en l'envoyant sur Terre, en Amérique, où elle ne serait pas la victime de la Reine. Orpheline, Emma a longtemps vécu seule... puis un jour, un petit garçon, Henry, qui se dit être son fils biologique vient à elle et l'emmène à Storybrooke en lui racontant des histoires de malédiction et de contes de fées. Rationnelle, Emma a bien du mal à y croire mais décide de s'installer dans cette charmante ville... pour le plus grand déplaisir de Regina, maire de Storybrooke, qui voit l'arrivée d'Emma d'un très mauvais oeil...

J'aime beaucoup cette série qui m'a séduite dès les premiers épisodes. C'est frais, divertissant, agréable, sympathique. Avec une jolie soundtrack (j'appréçie beaucoup l'air du piano qu'ils mettent à chaque fin d'épisode), c'est un remake des contes de fées réussi. Avec une alternance entre le monde des contes de fées et le monde moderne à Storybrooke, on jongle entre les deux. Il n'y a pas forçément de personnage principal car la série s'attaque à pratiquement tous les personnages, leur vie à Storybrooke et la personne qu'ils étaient dans l'univers des contes, il y a parfois des clins d'oeil au niveau de leurs noms de Storybrooke. Par exemple, la serveuse Ruby qui travaille au café de sa grand-mère est en fait le chaperon rouge (et a un porte-clé représentant un loup !), Mr Gold est en fait Rumpelstiltskin, Regina (qui veut dire 'reine' en latin) est la mauvaise reine... même le miroir magique est un personnage et s'appelle Sydney Glass ! On rencontre divers personnages de contes : Cendrillon, Blanche-Neige, le chaperon rouge, la Belle de La Belle et la Bête, Hansel et Gretel... tandis que d'autres viennent de romans : le chapelier toqué d'Alice au Pays des Merveilles, Pinocchio, la lampe magique... mais ces contes sont aussi mélangés aux clins d'oeil de Disney : on rencontre brièvement un dalmatien qui s'appelle Pongo, la Belle a eu un fiançé qui s'appelle Gaston et un père nommé Maurice, et les nains de Blanche-Neige portent les mêmes noms que dans la version de Disney !

Bref, Disney a eu son impact dans la série. Ces contes ne respectent aussi pas tous le même schéma originel, il suffit de voir la relation entre Blanche-Neige et son prince, ou le fait que le prince charmant de Belle n'est pas forçément celui que l'on pourrait croire au départ, sans vouloir spoiler. Au final, ce n'est pas si mal de voir ces contes revisités, de plus, certains personnages ont la possibilité d'avoir une histoire, un vécu (rien qu'avec Regina, même si, malgrè son vécu, elle reste détestable à souhait). Même si je déplore un peu le fait qu'il y ait un peu trop d'histoires d'amour à mon goût, que la morale reste L'amour est plus fort que tout/Le grand amour peut tout sauver ! et que c'est sans cesse répété, ça reste une série bien sympathique, qui me fait d'ailleurs penser au 10e Royaume, qui nous offre de bons personnages (j'ai jeté mon dévolu sur Mr Gold/Rumpelstiltskin, mystérieux et ambigü, je ne sais sur quel pied danser avec lui !), de jolies histoires dans l'univers des contes, une bonne intrigue qui avance lentement mais sûrement, de belles musiques. Bref. Une bonne série, fraîche et divertissante, prenante même ! Une série qui vaut le coup d'oeil !


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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/LesSimpson.jpgSérie number four : Les Simpson / The Simpsons.

Au début, je n'accordais guère d'importance aux Simpson, pour moi c'était une série idiote et pour les gosses. Mon Dieu, comme j'ai eu tooooord. Comme quoi, on ne peut pas dire qu'on déteste sans avoir essayé. Maintenant, je regarde cette série avec plaisir avec ma petite soeur. C'est frais, c'est divertissant, c'est drôle, c'est idiot mais le genre oh que c'est idiot mais qu'est-ce que j'adore ! Un peu comme la série Malcolm ou Ma famille d'abord quoi. C'est con mais c'est bon ! Mais c'est pas toujours idiot, quelques fois, ça nous offre quelques leçons de vie sur la famille, la religion (par exemple, l'épisode où Flanders, le voisin hyper religieux, voulait bannir De l'origine des espèces de Darwin parce que ça entrait en totale contradiction avec la Bible, alors que la jeune Lisa cherchait à empêcher ça, et aussi empêcher des conflits entre rationnels et croyants), l'amour et le reste. Sans compter que cette série m'a fait découvrir de très belles chansons, m'a donné envie de me plonger dans quelques classiques...

Les Simpson, c'est aussi une parodie des familles américaines typiques. Nous avons le père de famille, Homer qui travaille dans une centrale nucléaire tenue par un richissime patron sans scrupules, qui aime passer son temps à boire de la bière à la Taverne de Moe, et qui est médiocre dans bien des domaines ; Marge, la mère au foyer, qui possède une patience de Sainte pour supporter les mauvaises habitudes de son Homer chéri, c'est l'épouse et la maman parfaite, compréhensible, douce et protectrice ; Bart, le premier de la fratrie, la petite terreur qui aime rendre la vie dure aux proviseur et professeurs de son école, qui aime rigoler et faire des farces à tout le monde, et à mener en bourrique son paternel ; Lisa, l'enfant prodigue, la meilleure élève de sa classe, la plus sensible, la plus sérieuse, la plus rationnelle ; et enfin Maggie, le bébé qui ne parle toujours pas un mot au boût de 23 saisons. Bien-sûr, les personnages de la série, dans la ville de Springfield, ne se limitent pas qu'à la famille Simpson, il y en a tant d'autre, tellement d'autres personnages.

Au boût de 23 saisons, la série s'en sort très bien. Bien-sûr, au début les dessins n'étaient pas terribles selon moi, mais au fur et à mesure qu'on avançe, ça s'est bien amélioré. Mais en général, je trouve la série géniale, quoi. Rien que la manière d'aborder les thématiques, sociales et autres, avec légèreté, humour, ce que la série aborde et comment c'est abordé
, ça va même au-delà. Les personnages sont drôles, quand ils ne sont pas touchants et qu'ils prouvent par là qu'ils sont très humains. Caricatures ou pas, ils sont un peu comme nous tous, en somme. Pour la série, la VO est bien, mais la VF est encore mieux, les tons de voix et tout, c'est très marrant, plus que la VO. Pour une fois que je préfère la VF à la VO, d'ailleurs, même le réalisateur de la série, Matt Groening, a avoué dans une interview préférer les voix françaises !

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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/Grimm.jpgSérie number three : Grimm.

Grimm, c'est une toute nouvelle série qui a vu le jour en automne 2011 et qui me faisait plutôt envie. Au début, elle n'avait rien de bien extraordinaire, pour tout dire, pour moi les premiers épisodes, c'était sympa mais sans plus, la série avait un certain potentiel qu'elle n'exploitait pas assez, ce qui était fort dommage car c'est une série plein de promesses, qui pouvait être quelque chose de bien si elle s'en donnait l'effort, mais au final, il y a eu une amélioration (assez tardive, mais bon), j'en suis venue à beaucoup aimer cette série et à attendre la saison deux avec impatience !

La série se déroule à Portland (ce qui nous change donc des habituels New York, San Francisco ou encore Washington... sérieusement, ils n'ont que trois villes aux Etats-Unis, ou quoi ?), où Nick Burkhardt vit et travaille en tant que détective, avec son collègue Hank Griffin. Il mène une vie tout ce qu'il y a de plus normal, et le jour où il se décide à demander en mariage sa petite-amie, il remarque des choses étranges chez certaines personnes... C'est alors que sa tante, Marie Kessler, lui rend visite : elle est très malade et a des révélations inquiètantes à lui dévoiler. Ses parents ne sont pas morts accidentellement, ils ont été assassinés. Et elle est une Grimm, comme les parents Burkhardt, et comme Nick l'est devenu ce même jour. Les Grimm sont des chasseurs de monstres. Ils peuvent voir des choses que les autres ne peuvent voir, comme le vrai visage des créatures qui se dissimulent sous une apparence humaine. Et c'est de leur devoir de chasser ces créatures nuisibles aux humains...

Avec le titre, je m'attendais un peu à un remake moderne des contes de fées, un peu comme Once upon a time, mais il n'en est rien. Si au début de chaque épisode, on a une petite référence aux contes des frères Grimm, la série ressemble plus à Supernatural dans le sens où le personnage principal a une enquête à résoudre qui est en rapport avec le surnaturel, une créature. Si je préfère Supernatural, Grimm reste une série bien sympathique, même si elle aura mis du temps à s'améliorer tout au long de la première saison. Les premiers épisodes étaient bien sympa, mais sans plus, ils offraient de bons élèments à peine exploités, de bonnes idées qui n'étaient pas ou pas suffisament bien développées. Elle offrait plein de promesses mais peu étaient tenues. On restait dans le schéma classique un épisode = un monstre, puis, vers l'épisode 05-06, mais surtout à partir de l'épisode 10, l'histoire devenait bien intéressante, elle s'améliorait peu à peu, devenait plus complexe, plus approfondie, devenait plus intéressante, on s'immergeait enfin dans le monde des Grimm et les personnages (principaux comme secondaires) ont gagné en charisme. Je pense surtout à Nick qui, après une dizaine d'épisodes, entrait de plus en plus avec son côté Grimm, à s'entraîner, s'informer. Il a du potentiel, il est intelligent et sait se battre, ne reste que son dilemne à cacher à ses proches sa nature de Grimm qui lui donne bien du soucis. Comment expliquer sa double vie à sa fiançée ou ses collègues ? Comment leur dire qu'il peut voir des choses que les autres ne peuvent ? Comment expliquer le fait que certains humains (qui sont en fait des créatures) ont peur de lui parce que les Grimm sont des individus qu'ils craignent ?

Heureusement que Nick a Monroe ! Monroe, loup-garou qui fut jadis féroce mais qui est parvenu à calmer ses ardeurs et sa soif de chair humaine grâce à un régime, des médicaments et de nombreuses séances de fitness, et qui a vu Nick entrer dans sa vie de façon assez... inattendue, qui en avait bien assez de voir ce Grimm venir lui demander des conseils sur le monde des Wesen (et donc des créatures) mais qui, finalement, en est venu à beaucoup l'appréçier et à devenir son ami le plus proche. Monroe fut l'un des premiers personnages à m'avoir marqué dans la série, si ce n'est le premier. Un personnage bien intéressant et amusant, c'est un pur bonheur de voir les scènes bromance entre lui et Nick, ils forment un beau duo ! J'ai été ravie de voir que les personnages secondaires étaient mieux exploités, et le grand mystère de la série reste le capitaine Sean Renard, le patron de Nick, qui est bien mystérieux. Humain ou Wesen, il cache des choses, manigance, on ne sait exactement s'il est bon ou méchant et c'est intéressant de le suivre, essayer d'en savoir plus sur lui, de le cerner. J'aime beaucoup le fait qu'au fur et à mesure qu'on avance dans la série, on en apprenne plus sur la communauté Wesen, les Grimm, sur Nick et sa famille. Les enquêtes policières-surnaturelles deviennent plus intéressantes aussi, au final, c'est une série qui a bien évolué et c'est avec plaisir que j'ai appris que Grimm a été renouvelée pour une seconde saison. J'avais peur que, malgrè tout, elle ne serait pas assez appréçiée pour cela, mais au final, elle a un public suffisant pour que Grimm continue avec une seconde saison.


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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/Supernatural.jpgSérie number two : Supernatural.

Série découverte très récemment (cet été pour être exacte), je l'avais d'abord suivie car ça parlait de paranormal, fantômes, créatures surnaturelles, bref tout le tralala qui m'attire habituellement dans la fiction. J'avais visionné la saison une sans pour autant que ce soit un coup de coeur, mais ça se regardait bien, ça me plaisait suffisament pour que je veuille continuer de visionner la suite, ce que j'ai donc fait et voilà qu'en un mois et demi (je suis toujours en plein visionnage), je suis toujours Supernatural et j'ai un sacré coup de coeur envers cette série, alors que ce n'était pas le grand amour au début mais me voilà très attachée à la série et à ses personnages et c'est avec impatience que je regarderai la suite. Je suis suffisament accro pour ça.

Supernatural, ça suit le quotidien de deux frères : Dean et Sam Winchester. Leur famille n'est pas si banale puisque leur mère est morte tragiquement lors de l'incendie de leur maison provoqué par un sinistre individu que le père n'a de cesse de poursuivre dans l'intention de se venger, persuadé que l'individu n'est pas un être humain mais quelque chose de plus inquiètant. Le père devient vite chasseur de surnaturel, et bientôt c'est à l'aîné Dean d'accompagner le père dans les chasses, après que Sam ait quitté le domicile pour poursuivre ses études. Seulement, le père vient à disparaître un beau jour et Dean sort Sam de sa petite vie tranquille pour rechercher leur père, entre quelques enquêtes paranormales : poltergeist, fantôme, esprit vengeur, wendigo, sorcières, vampires ou encore démons, les deux frères n'ont pas le temps de se reposer, mais s'il y a une chose de sûre c'est qu'il peuvent compter l'un sur l'autre.

Pendant les trois-quatre premières saisons, on reste dans le classique un épisode = un monstre. A chaque épisode, un cas surnaturel à résoudre. Pratiquement tout y passe ! Wendigos, loups-garous, sorcières, vampires, poltergeist, fantômes, changelings, polymorphes, goules, zombies, démons... en passant par les quelques soucis familiaux plus ou moins graves que les Winchester rencontrent. Ca se complique un peu plus au niveau de la saison quatre, la série s'approfondit, devient plus complexe, prend une autre dimension tout en gardant parfois le schéma d'origine un épisode = un cas surnaturel. Les anges et les démons, mais surtout les anges, se font de plus en plus présents. En fait, ils apparaissent vraiment dans la saison quatre, plus particulièrement en la personne de Castiel qui se fait ange gardien de Dean qui, hélas pour le pauvre Castiel, n'a pas la foi et n'a jamais cru en Dieu ou aux anges, bien qu'il croit facilement aux démons et autres créatures peu recommandables. La rencontre Dean/Castiel ne sera pas des plus chaleureuses, assez amusant quand on sait que Castiel finira par être le seul ami que Dean ait jamais eu. Les saisons quatre et cinq prennent des airs d'Apocalypse, une Apocalypse revisitée, avec une famille d'anges du Paradis assez dysfonctionnelle. Les anges ne sont pas tous des Saints ici, depuis la chute de Lucifer, ils sont (plus particulièrement les Archanges) comme une famille brisée et dysfonctionnelle après que Dieu soit aux abonnés absents. La série devient un peu plus sombre, profonde et complexe.

Mais ça reste franchement très sympathique, ce n'est pas une série dark de chez dark, l'humour est bien présent, avec de bonnes répliques, et j'aime aussi la façon de la série de se moquer d'elle-même, à se tourner en dérision (par exemple, l'épisode The French Mistake, dans la saison six, où Dean et Sam sont projetés dans un monde où ils sont des acteurs jouant dans la série Supernatural), peu de séries sont capables de ça. La série s'est vraiment bonnifiée avec le temps, car même si le schéma des premières saisons était bien sympa, ça risquait de faire assez répétitif, mais finalement, elle a bien évolué. Un peu effrayante au début (rien que l'épisode sur Bloody Mary), elle a bien grandit et nous offre de bons moments, de nombreuses références culturelles (romans, musiques, films...), des moments drôles ou tendres, et de très bons personnages pour la plupart, rien que Castiel, un personnage qui aura bien évolué depuis sa première apparition dans la saison quatre. De parfait petit soldat, il en est venu à se poser plus de questions, à s'attacher à Dean et Sam, au genre humain en général, à se battre pour ses idées... même si, la plupart du temps, il peine à comprendre les comportements et technologies des humains (rien que son message vocal sur son téléphone portable 'You've reached the voicemail of : *biiiip* I don't understand... why... why do you want me to say my name ?'). Ah, les moments où Castiel est confronté au monde des humains, leurs moeurs et technologies... et ne parlons pas des personnages qui font de l'humour en sous-entendant une relation Dean/Castiel (comme Balthazar et son 'You're confusing me with the other angel. You know, the one with the dirty trench coat who's in love with you.')

Et cette série aura eu le mérite de me présenter une belle brochette d'acteurs : Jensen Ackles, Jared Padalecki, Misha Collins, Mark Sheppard, Sebastian Roché... bref, je pense pouvoir dire que Supernatural fait désormais parti de mes séries préférées, et que sans elle, jamais je n'aurais connu (ou fait plus attention car il était déjà apparu dans Charmed et Nip/Tuck, deux séries que je connais très bien) à Misha Collins, un acteur formidable !

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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/BBCSherlock.jpgSérie number one : Sherlock / BBC Sherlock.

Et voilà la série numéro une de mon palmarès ! Découverte récemment (l'été dernier pour être exacte), cette série a suscité mon intérêt en même pas cinq minutes, pourtant Dieu sait que j'étais quelque peu sceptique, comme j'ai eu tooooord ! S'il n'y avait pas eu Matilda et son blog, jamais je n'aurais connu cette série phénoménale. En toute bonne fan de Sherlock Holmes, elle n'a pas pû passer à côté de cette nouvelle série de la BBC et encore moins en parler. La curiosité aiguisée, j'ai visionné le premier épisode... puis ait attendu avec impatience les suivant pour gémir ensuite sur l'attente insupportable pour la saison deux que j'ai attendu jusque début 2012, ce qui est sûr, c'est que je ne regrette pas le visionnage de la série, oh que non. J'ai craqué pour cette série et j'attends la suite avec impatience.

Pourtant, nombreux sont ceux qui ont repris le personnage et l'univers de Conan Doyle et qui ont râté leur coup, reproduire l'original à la perfection c'est impossible. Sans dire que BBC Sherlock est une reprise parfaite des aventures de Sherlock Holmes de Doyle, BBC s'en sort très bien en nous offrant une version moderne de Sherlock Holmes. Pari risqué oui, mais pari tenu avec brio sans se casser les dents. Sans reprendre toute l'oeuvre de Doyle, la série garde à l'esprit les personnages et leurs personnalités, le tout dans un Londres où grouillent enquêtes criminelles et Scotland Yard. Avec des références au canon de Doyle, on est plongé dans le Londres des temps moderne où John Watson, médecin militaire rapatrié en Angleterre après avoir été blessé en Afghanistan, recherche désespérément un endroit où loger. Il rencontre, grâce à une connaissance commune, un personnage excentrique mais brillant, Sherlock Holmes, détective consultant. Il enquête pour le plaisir de trouver des affaires farfelues, compliquées et intéressantes, pas pour l'argent. Plus l'enquête est compliquée, plus il y prend plaisir. Etrange, excentrique, cynique, parfois froid mais intelligent, brillant et génial, John Watson emménage avec Sherlock Holmes et se retrouve entraîné dans un monde d'action, de courses au criminel et aux indices, d'enquêtes. Des affaires policières bien trouvées avec des raisonnements du maître Holmes incroyables, assez pour m'épater, moi qui me lasse de voir tant de séries policières. Ici, Sherlock Holmes se modernise sans enlever tout le charme de l'univers de Doyle.

Sans être un copier-coller des oeuvres Doyliennes, nous avons des enquêtes toutes neuves tout en gardant quelques similitudes avec celles inventées et écrites par Doyle. Toute l'ambiance des séries télévisées britanniques est là ! Avec des personnages tels la logeuse Mrs Hudson, Scotland Yard avec le lieutenant Lestrade et ses deux équipiers qui font tourner Sherlock en bourrique et inversement : Donovan et Anderson. N'oublions pas Mycroft Holmes en agent du gouvernement de Sa Majesté, ou encore Jim Moriarty, nemesis de Sherlock, criminel consultant, un vrai génie du mal avec des paroles et un ton de voix qui peuvent prêter à rire mais on devine très bien le criminel génial et brillant. Et comment oublier Sherlock et John ? C'est le début d'une longue amitié particulière mais attachante qui s'installe entre eux, entre quelques enquêtes policières intéressantes qui nous tiennent en haleine jusqu'au boût. A noter qu'une saison compte trois épisodes seulement, mais trois épisodes de 60 minutes minimum, 1h30 grand maximum, et que visiblement, chaque fin de saison se termine en véritable cliffhanger, de quoi faire agoniser les fans avec l'attente de la saison prochaine, que des sadiques ! Mais honnêtement, je n'ai pas à me plaindre, la série a bien commençé et offre plein de promesses et de clins d'oeil au canon Holmesien. Comment résister ? Même les acteurs sont géniaux, mon coup de coeur reste Martin Freeman qui offre un très bon Watson qui est à la fois adorable, amical, combattif, drôle, courageux et humain. Il est le côté humain et chaleureux du duo John/Sherlock, Sherlock incarnant la froideur de la logique, quoique Sherlock peut parfois se lâcher un peu pour rire ou être amical avec John. Benedict Cumberbatch nous offre un beau Sherlock bien convaincant, je n'ai vraiment rien à reprocher aux jeux des acteurs. Bref, Sherlock, c'est mon coup de coeur niveau série télévisée. Du rire, des larmes, de la tension. J'aime, j'aime, j'aime !! Vivement la troisième saison !!

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Ainsi s'achève mon top cinq des séries télévisées, même s'il doit y en avoir encore qui auraient pû rejoindre ce palmarès, mais j'y consacrerai un nouvel article un de ces jours, je pense notamment à la série Ghost Whisperer, Docteur HouseDesperate Housewives, CharmedNip/tuck ou encore Sex and the city. Ici sont répertoriées mes cinq préférées parmi celles que je regarde.

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Lundi 8 août 2011 à 16:30

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Inglourious Basterds,
film de Quentin Tarantino.
2h33min.
Sorti en 2009.







Avec
: Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz, Daniel Brühl, Diane Kruger, Eli Roth...













Synopsis :

 
Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.

Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle
...



Mon avis :


Ca faisait un petit boût de temps que ce film me faisait envie, puis j'ai eu l'occasion de le voir sur une chaîne câblée il y a plusieurs mois de ça, autant dire que puisque c'était le premier visionnage de ce film, j'ai été déconcertée. Ce film m'a surprise à bien des moments, il paraît que c'est l'effet Tarantino, vu que c'est le premier film de lui que je découvre, je ne suis pas une habituée et donc, c'est normal. Pourtant lors de mon premier visionnement du film, je ne dirais pas avoir eu un coup de coeur ou une deception, je pense avoir bien aimé dans l'ensemble mais j'ai surtout été surprise et déconcertée. Je ne m'attendais pas à tout ce que j'allais voir, à vrai dire, ça s'éloigne des films qu'on peut se faire sur le sujet, dans le sens où Tarantino s'est autorisé une version très personnelle de la seconde guerre mondiale.


Le mois dernier pourtant, je suis tombée sur le DVD du film à moitié prix alors je me suis dit qu'il ne fallait pas me priver donc j'ai eu la chance de revisionner le film encore et encore jusqu'à connaître la plupart des répliques par coeur, et après plusieurs soirée à me reretaper le film, je confirme : j'adore   je pourrais même classer Inglourious Basterds parmi mes films favoris, avec une bonne brochette d'acteurs : Daniel Brühl et Diane Kruger que j'avais découvert dans Joyeux NoëlMélanie Laurent, Brad Pitt sans oublier Christoph Waltz qui a été phénoménal durant tout le film, moi qui ne connaissais pas l'acteur, j'ai été éblouie par son jeu. Vraiment superbe. Son interprétation du colonel nazi Hans Landa était formidable, convaincant, détestable à souhait, le genre de personnage qu'on adore détester, il est sans doute the personnage du film, l'un des plus inoubliables : excécrable, sournois, rusé, froid, raffiné, cruel et totalement imprévisible mais parfois avec des moments... déconcertants mais drôles (rien que la scène 'ouuuuuh ~ c'est un biiiingo !' inoubliable xD).


C'est un film assez spécial, sûr qu'il ne peut pas plaire à tout le monde et comme je l'ai dit, Tarantino s'est autorisé une autre version de la seconde guerre mondiale durant la France occupée par les nazis [ Hitler ainsi que Goebbels et d'autres sont tous tués dans un cinéma français par les 'Bâtards' de Brad Pitt/Aldo Raine et aussi à cause d'une vengeance de Mélanie Laurent/Shosanna Dreyfus ], c'est l'une des raisons qui m'a rendu perplexe lorsque j'ai vu le film pour la première fois à vrai dire, mais finalement pourquoi pas ? ce n'est qu'une fiction. Il faut dire que le film est génial, de mon point de vue. Il y a certes pas beaucoup d'action, ça manque de rythme et le film se base beaucoup sur les dialogues mais c'est là toute la force du film, les longues phrases de dialogues sont finalement assez captivantes.


Tarantino est un remarquable dialoguiste, les moments de suspence ne passent pas seulement par l'action mais aussi par de longues scènes dialoguées, lors de ma première projection de ce film, ces longs dialogues m'ennuyaient au boût d'un moment mais c'est en revionnant plusieurs fois le film que j'ai vraiment été captivée. L'angoisse naît peu à peu dans les conversations (rien que la première scène entre Landa et Lapadite ou encore celle dans la taverne de La Louisiane), la tension finit par arriver au fur et à mesure que la discussion évolue : tout peut très bien se passer au début, elle finit par évoluer puis prendre une autre tournure et une tournure pas forçément bonne selon le personnage. Tensions, digressions et faux semblants jusqu'à ce que la fin de la discussion ait soné et que la scène se termine par de l'action, les mots ne pouvant plus rien, de la poudre au feu, des tueries, des combats aux armes à feu et j'en passe. Même les mots peuvent être traîtres et dévastateurs.


Tout au long du film, on se centre sur divers personnages : Shosanna Dreyfus, jeune cinéaste française qui cache son identité juive prévoit de prendre sa revanche sur les nazis et le colonel Landa suite au massacre de sa famille dont elle est la seule survivante. Et elle prévoit d'utiliser son cinéma pour mener sa vengeance à bien. De son côté Joseph Goebbels entreprend d'utiliser les exploits extraordinaires d'un jeune soldat allemand, Fredrick Zoller, pour adapter son parcours militaire au cinéma sous forme d'un film intitulé La Fierté de la Nation, pour encourager les troupes allemandes qui reculent de partout depuis l'entrée en guerre des Américains, il veut une avant première pour ce film, ce qui tombe bien puisque le jeune Zoller s'est épris d'une jeune cinéaste française... En Allemagne, Hitler est bien dans la mouisse en entendant les exploits macabres d'un groupe de Juifs Américains ayant été incorporés en France qui s'amusent à tuer chaque Nazis croisant leur chemin, les scalpant et en laissant repartir le ou les survivants avec un... 'petit cadeau' ; ce groupe nommé les Bâtards tenu par Aldo Raine, aussi nommé Aldo l'Apache. Tous ces changements de scènes perpétuelles, qui offrent une histoire, qui menent à un seul but, un seul fil : la projection au cinéma de La Fierté de la Nation où tout se jouera : la revanche de Shosanna, les plans des Bâtards... et celui de Hans Landa qui rêve de mettre la main sur le lieutenant Aldo Raine. Une dernière partie du film épouffstoufflante, quoi. Les plans se mettent en place et prennent forme, tout se joue au cinéma : gros plans silencieux, action, dialogues, des scènes excellentes dont je retiendrais surtout celle où Aldo et ses Bâtards se font passer pour des amis italiens de l'actrice allemande Bridget von Hammersmark, espionne pour les Anglais, mais ne sachant pas trop parler la langue italienne. Bridget leur assure que les Allemands n'ont pas beaucoup d'oreille pour l'italien et qu'il n'y a donc rien à craindre, mais voilà que Hans Landa se ramène et se met à parler l'italien comme si c'était sa propre langue !


Sinon, en plus de tout ça, Tarantino lançe quelques clins d'oeil, notamment par la musique ou quelques scènes qui renvoient à des classiques du cinéma (je cite comme exemple Il était une fois dans l'Ouest, rien que ça !), n'oublions pas la soundtrack (rien que The green leaves of summer, Rabbia e tarantella ou le Green eyes de David Bowie), ou le décors et les gros plans, juste superbe ! Puis, un peu comme dans Joyeux Noël de Christian Carion, ce film a été tourné un tiers en français, un autre tiers en allemand et l'autre tiers en américain avec l'accent du sud de Brad Pitt. Donc mieux vaut voir ce film avec ses sous-titrages pour mieux comprendre. Aussi c'est assez violent comme film selon les scènes : du sang, des tueries, des explosions... bref, pas pour les âmes sensibles, j'ai vu pire mais il y a certaines scènes qui ont de quoi dégoûter (rien que les scènes où un Bâtard scalpe un nazi, la scène du flash-back du passé d'Hugo Stiglitz en tant que tueur d'officiers de la Gestapo, ou la scène de fin quand Aldo et Utivich laissent au colonel Landa le 'petit cadeau' qu'ils réservent aux nazis qu'ils ne tuent pas).


Ensuite, certains peuvent penser que ce film est manichéen, mais moi au contraire, je ne le trouve pas si manichéen que ça : après tout, les Bâtards sont commes les nazis quand on y regarde bien, ils font une chasse à l'homme et peuvent agir aussi cruellement qu'eux quand ils tuent. Ils agissent un peu comme eux et comme Aldo Raine le dit : ils vont pas faire dans la dentelle avec les nazis ni leur donner une leçon d'humanité car c'est clair et net pour eux qu'ils n'en ont aucune, et que c'est la façon d'agir des Bâtards qui fera comprendre aux nazis qui ils sont et qu'il faut les prendre au sérieux, avoir peur d'eux même, et que c'est leur cruauté qui fera comprendre aux Nazis qui sont exactement les Bâtards. Ensuite c'est vrai qu'on aurait tendance à se mettre aux côtés des Bâtards qui sont Américains, Juifs pour la plupart, avec deux Allemands qui ont renié le Troisième Reich, que c'est le camp des 'gentils' qui s'en vont tuer des méchants nazis qui tuent des pauvres civils et juifs, et que donc on aurait tendance à ne pas trop en faire un drame de les voir tuer des soldats allemands mais en revanche quand on voit des Nazis tuer, tout de suite ce sont eux les méchants, donc si on regarde de ce point de vue, oui c'est manichéen. Car même si les Bâtards peuvent se montrer aussi cruels que les Nazis, on aurait tendance à tenir de leur côté car : Américains, Juifs, Résistants, sont du bon camp et toussa... j'ai réagi pareil, même si le vrai méchant ici n'est pas vraiment Hitler qui prête plus à rire ici ('Nein nein nein nein !!'), ni le soldat Fredrick Zoller tout émarouché de Shosanna, mais bel et bien Hans Landa. C'est une guerre, il n'y a pas de héros, juste des hommes avec leurs combats, ces Bâtards sont un peu des anti-héros mais il faut avouer que ça fait du bien de voir des Juifs/Résistants en mettre plein la poire aux Nazis pour une fois. En bref, un film qui ne plaira pas forçément à tout le monde mais pour ma part, j'ai adoré !



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Deux des Bâtards : le sergent Donny Donowitz ou L'Ours Juif ; et le lieutenant Aldo Raine, dit Aldo l'Apache.



Extrait/Citation :




BRIDGET VON HAMMERSMASK : Je sais déjà que la question que je vais poser est idiote mais... les Américains que vous êtes... connaissent des langues étrangères ?
DONNY DONOWITZ : (pointant Aldo) On se débrouille tous deux en italien.
BRIDGET : Avec un accent atroce, sans aucun doute. Mais c'est pas ça... les Allemands n'ont pas beaucoup d'oreille pour l'italien. Donc vous la jouez au bluff. C'est ça, le plan ?
ALDO RAINE : Grosso modo.
BRIDGET : Ca tient la route...
ALDO : Ca tient que dalle, mais on fait quoi sinon ? on décampe ?
BRIDGET : Non. Ca tient la route. Si vous foirez pas tout avant, je vous fait rentrer là-bas. (regardant les basterds) Qui fait quoi ?
ALDO : Bah... c'est moi le meilleur en italien, donc c'est moi ton cavalier. Donny, c'est le deuxième meilleur, ce sera ton camera-man. Et Omar c'est le troisième. Il fera l'assistant de Donny.
OMAR ULMER : Hein ? Mais j'cause pas italien !
ALDO : C'est ce que je dis : t'es le troisième meilleur, il suffit que tu fermes ta gueule ! J'serais toi, j'commençerais à m'entraîner tout de suite
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Samedi 27 août 2011 à 18:12

Mon top 5 des séries télévisées II

Je l'avais dit, je l'ai fait. Voici la seconde et avant dernière partie de mon top des séries télévisées que je regarde et que j'aime beaucoup. Autant la première partie répertoriait mes cinq séries télévisées préférées, que je ne me lassserais jamais de rereregarder et adorer, autant celui-ci contient cinq autres séries que j'aime beaucoup regarder mais pas avec autant d'enthousiasme que les précédentes. Ce ne sont pas des coups de coeur, néanmoins j'aime suffisament ces séries pour les visionner, revisionner. Je vais donc essayer de faire un rapide résumé et avis sur ces cinq séries télévisées tout en restant claire et que ce soit suffisament intéressant et/ou complet. Donc voilà.

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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/Charmed.jpgSérie number five : Charmed.

Alors, j'ai franchement hésité à la mettre dans ce classement, mais finalement je l'ai fait, il faut dire que j'ai grandi avec cette série. Ce n'est certainement pas la première que j'ai regardé et adoré (Une nounou d'enfer [Je t'aime, Niles <3], Notre belle famille, Ma sorcière bien-aimée, Docteur Quinn femme médecin et j'en passe), mais celle-ci fut mon coup de coeur étant enfant et jeune adolescente, j'en étais fan. En plus du visionnage des épisodes de la série, j'avais quelques produits dérivés comme des livres, divers magazines, un oreiller, une taie d'oreiller, deux jeux de société, un débardeur, un collier et de parlons pas des nombreux posters qui ont pû orner ma chambre à l'époque ni le nombre de fois que j'ai pû écouter la chanson du générique How soon is now ? de Love Spit Love.

Alors Charmed... kesako ? En gros, ça commençe avec l'arrivée dans le manoir familial de la cadette d'une fratrie de trois soeurs, Phoebe rentre chez elle et en fouillant dans le manoir découvre un vieux grimoire dont elle lit la première formule. Cette formule était une incantation magique qui a réveillé les pouvoirs magiques des trois soeurs : elles deviennent sorcières comme le furent leur mère, grand-mère... Être une sorcière est loin d'être facile pour Prue, Piper et Phoebe, surtout que leurs pouvoirs ne doivent pas être mis au service du gain personnel mais à la lutte contre les démons et autres créature maléfiques attaquant sorcières et être humains... c'est en gros le résumé général même si la série se résume à bien plus, pensez donc avec huit saisons ! Et si à présent, ma préférence s'en est allée vers un autre jeune sorcier anglais à lunettes, j'ai toujours un faible pour la série. Pourtant, elle avait des défauts et avait commençé à perdre de sa superbe après la saison quatre, mais je regardais toujours avec plaisir même si après la saison quatre, Charmed n'était plus tout à fait ce qu'il était. L'ayant revisionné il y a quelques mois, c'est clair qu'après la saison quatre, les saisons étaient bien moins intéressantes que les premières et que tout çe ne tenait plus trop debout, ça se regarde toujours ; je dois dire que la série a gagné un certain regain d'intérêt au boût de la saison six (ou à partir de la fin de la saison 5 jusqu'à la saison 7) avec l'arrivée du personnage de Chris Perry, ce cher être de lumière du futur névrosé et mystérieux qui cache plein de secrets et de surprises. Ce personnage a vraiment sauvé la série, je crois même qu'il est devenu mon préféré de toute la série alors qu'avant, ma préférence allait vers la cadette des soeurs, Phoebe Halliwell, et au couple passionné et interdit qu'elle formait avec le beau démon Cole Turner (joué par Julian McMahon, miaaaaam <3).

Mes saisons préférées doivent être les quatre premières en plus de la sixième car les saisons 5, 7 et 8, c'était un peu exagéré, certes il y avait des choses et idées intéressantes mais ces saisons étaient moins entraînantes que les autres. Mais on a de tout dans cette série : des sorcières, des êtres de lumières (sortes d'anges gardien pour sorcières), des démons, des sirènes, des fées, des nains, une école de sorcellerie, des voyages dans le temps, des transformations, beaucoup de magie, beaucoup de couples dont certains intéressants, des personnages hauts en couleur, de la famille, des fantômes, des sortilèges et potions et j'en passe. Et si j'aimais bien Prue, l'idée d'une soeur cachée était intéressante, je la trouve plutôt bien Paige et l'on voit là l'évolution et le changement chez la famille Halliwell : Piper devient l'aînée, la cadette Phoebe se retrouve la soeur du milieu et doit prendre des responsabilités surtout que c'est Paige la benjamine à présent. Enfin bref, si la série est vieille, je trouve qu'elle vieillit plutôt bien, elle a gardé un certain charme, je ne sais pas si elle peut encore plaire mais ça reste une série sympathique malgrè ses quelques défauts.


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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/SexAndTheCity.jpgSérie number four : Sex and the city.

Sex and the City, c'est ce que je suivais le vendredi soir avant de m'acheter les coffrets des six saisons. Ce n'est certes pas du grand art quand je revisionne, mais ça reste l'une des séries que je prends plaisir à revisionner les soirs quand je m'ennuie, c'est très divertissant. C'est un excellent passe-temps, pas de prise de tête, juste du plaisir à l'écran même si maintenant que j'y repense, 30 minutes par épisode ce n'est pas assez. Il faut dire que les séries que je suis depuis un-deux ans durent 40 minutes minimum, 90 minutes maximum pour un épisode alors, sûr que pour moi, 30 minutes c'pas grand chose, mais je ne chipoterai pas là-dessus.

Sex and the city est une chronique tenue par la journaliste Carrie Bradshaw dans le New York Time. Elle y tient des chroniques sur le sexe et sur les relations amoureuses, s'inspirant de sa propre expérience mais aussi celles de ses trois meilleures amies vivant elles-aussi à New York : la business woman nymphomane Samantha Jones, femme d'âge mûr vouant une passion au sexe et aux hommes beaux et sexy ; la galleriste d'art fleur bleu pour qui amour rime avec toujours, Charlotte York, jeune romantique rêvant aux mariages parfaits avec enfants et animaux de compagnie ; et enfin l'avocate terre à terre, pessimiste au sujet de la gente masculine, Miranda Hobbes. Ces quatre amies sont belles, brillantes, indépendante et ont tout ce qu'elles veulent, sauf le partenaire idéal, s'il existe. Cupidon semble avoir baissé les bras pour la ville de Manhattan où, dans toute cette jungle new yorkaise, l'amour semble avoir laissé place aux parties de jambes en l'air. Il suffit de voir Miranda pour qui chaque homme est un microbe, un cas désespéré et que l'homme parfait n'existe pas ; et Samantha qui ne voit chez les hommes qu'un moyen de satisfaire ses désirs sexuels. A l'inverse de Charlotte qui recherche son prince charmant, quant à Carrie, elle se contente de relations amoureuses et sexuelles avant de rechercher, plus tard dans la série, au fur et à mesure qu'elle revoit ses priorités en avançant dans sa trentaine, un homme avec qui vivre sa vie.

Certaines choses dans la série auraient pû être plus approfondies et certaines relations amoureuses finissent de façon idiote et puérille, heureusement que les héroïnes gagnent en profondeur et maturité par la suite, à un point où Samantha sera horrifiée de constater qu'elle aussi peut tomber amoureuse, où Miranda ravalera certaines de ses convictions sur les hommes, où Charlotte s'aperçevra que les mariages ne sont pas toujours joyeux et parfaits, et même Carrie qui finira par rechercher quelqu'un avec qui passer sa vie au lieu de toujours sortir et baiser pour le fun. Le temps de six saisons, nous assistons donc à leurs aventures contemporaines, entre états d'âmes et frasques sexuelles. Dans l'ère de l'innocence perdue, Carrie jette un regard drôle et lucide sur la société new yorkaise, tout en conservant son attachement profond pour la ville, entre elle et New York, c'est une grande histoire d'amour après tout. Et puis, il faut dire que les personnages sont attachants (les hétéros comme les homos, rien qu'Anthony le styliste ou Stanford) et que certaines répliques sont justes géniales, quoi ('Tu es fiançée avec lui et tu n'as pas encore couché avec ? Chérie, quand on achète une voiture, il faut l'essayer avant !' réplique d'ailleurs reprise dans Desperate Housewives, saison trois ;)) même si la fin de la série respire un peu trop le heureux-pour-toujours-et-tout-le-monde-est-casé et que ça manque de matûrité et de profondeur au début, mais ça reste une série excellente que je ne me lasse pas de revoir.

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Série number three : Docteur House / House M.D.

J'avoue que je suis pas trop fan des séries hospitalières comme Urgence, Private Practice, Grey's Anatomy... cependant, je me suis beaucoup attachée à Docteur House. Je ne sais plus exactement comment j'ai découvert cette série ou qu'est-ce qui m'a décidé à visionner cette série mais franchement, j'aime ! Et si depuis la dernière saison, mon intérêt s'est quelque peu refroidit, j'aime toujours cette série. Et cette série vaut largement sa quatrième place puisqu'elle se situe dans un hôpital avec une panoplie de médecins qui traitent de maladies et que pour me faire aimer une série hospitalière, ça relève du miracle.

Mais il faut dire que le docteur Gregory House n'est pas tout à fait comme les autres médecins. Si j'aime énormément le personnage, me faisant un peu rappeller un certain détective anglais (Sherlock Holmes), je ne voudrais certainement pas l'avoir comme médecin. Cynique, sarcastique, parfois froid, insolant avec peu de respect pour ses patients et confrères mais terriblement intelligent. Tel Sherlock Holmes, chaque maladie particulière d'un patient est comme une enquête policière. Recherche des symptômes, fouillage de la maison du patient pour vérifier si quelque chose a pû être à l'origine de la maladie, une maladie comme un criminel qu'il faut combattre, vaincre car ce genre de maladie réelles ou pas sont comme du jamais-vu, de véritables casses-têtes médicaux. House et son équipe ont parfois eu des vertes et des pas mûres. Il y avait vraiment des fois où je me demandais si ces cas médicaux, pour la plupart, étaient réels. Mais sérieusement, chaque cas médical est comme une enquête policière, les médecins de l'équipe de House vont même jusqu'à fouiller la maison du patient pour savoir s'il n'y aurait pas une chose qui aurait déclenché la maladie. Ca fait un peu penser à Sherlock Holmes, d'ailleurs la série s'en inspire un peu. House habite dans une maison portant le numéro 221b, il enquête pour les maladie, est aussi froid et cynique que lui, si ce n'est plus, joue un instrument de musique. House rappelle aussi le nom Holmes, tout comme Wilson celui de Watson et le docteur James Wilson étant le seul véritable ami de House, ça rappelle pas un peu l'amitié Holmes/Watson ? Je suis attachée à cette amitié House/Wilson, même si je trouve qu'on ne voit pas assez Wilson à mon goût, mon cancérologue juif favori.

En plus de Wilson, nous avons le patronne de l'hôpital Lisa Cuddy et les coéquipiers de House, à savoir Foreman, Chase et Cameron puis plus tard Numéro Treize, Taub, et d'autres. Voyant House comme Holmes, je dois dire que j'ai dû mal à le voir amoureux donc, désolée pour les fans mais le House/Cuddy ne m'attire pas plus que ça. Sinon, en plus des cas médicaux étranges, de l'humour, toujours de l'humour, parfois sarcastique, ironique, avec des répliques drôles et moqueuses, des moments drôles (Wilson ayant une faiblesse pour la gente féminine au grand dam de House qui est toujours du style Va-piquer-le-pote-d'un-autre chez une femme qui a le grapin sur Wilson) comme des moments tristes (la fin de la saison quatre avec Wilson et Amber, qu'est-ce que j'ai pû chialer !) et si mon intérêt s'est refroidi après la saison cinq-six, je suis toujours la série, ne serait-ce que pour le docteur Wilson ou les répliques à la House. Mais honnêtement, même si j'aime beaucoup la série, j'espère qu'elle s'arrêtera après la saison huit, déjà qu'un personnage récurant s'en va, elle s'éloigne des premières saisons, mieux vaut arrêter une bonne série tant qu'elle est encore une bonne série, avant que ça commençe à dérailler.

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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/DesperateHousewives.jpgSérie number two : Desperate Housewives.

Franchement, je ne pouvais pas y échapper ! Il y a deux-trois ans, j'aurais sans doute plaçé cette série en première position, mais j'ai eu entre deux un énorme coup de coeur pour deux séries télévisées que vous retrouverez plus bas. Mon intérêt et mon attachement pour ces deux séries ont quelque peu dépassé celui pour Desperate Housewives, mais qu'importe ! J'adore cette série ! Beaucoup ont succombé au charme de la série d'ailleurs, donc je ne fais pas dans l'original. Cette série n'a d'ailleurs rien d'original, elle reprend les recettes d'autres séries dont je ne me rappelle plus le nom à part Sex and the city.

J'ai commençé à regarder cette série l'année de sa parution en France en 2006, sur la chaîne M6, et j'ai accroché depuis la première saison. Wisteria Lane, banlieuse chic, belle, avec de jolies maison, un quartier calme et paisibles, les gentils voisins, l'herbe toujours verte... presque le Paradis ! Sauf qu'à chaque saison, nous avons forçément un voisin avec un lourd secret qui finira par être révélé peu à peu, surtout à cause de quelques voisines très curieuses : la maladroite mais adorable Susan Mayer, divorçée et maman d'une jeune adolescente sage et studieuse ; Lynette Scavo, ancienne employée modèle d'une grande entreprise qui a choisi de démissionner pour être maman au foyer de... trois petits monstres dont un bébé ; Bree Van de Kampt, la perfectionniste douée en cuisine et pour les tâches ménagères ; Gabrielle Solis, ancien mannequin venue s'installer à Wisteria Lane après son mariage ; Edie Britt, la blonde pulpeuse, croqueuse d'hommes, garce à ses heures perdues. Donc oui, tout est beau, tout est gentil à Wisteria Lane, la ville parfaite avec ses habitants parfaits avec des secrets et/ou une vie privée pas si parfaits que ça.

Des problèmes communs (problèmes de couples/avec les enfants/au boulot/la famille) aux secrets les plus lourds. Des cadavres cachés, un secret honteux ou j'en passe des meilleures. A chaque série, un secret d'un voisin, si possible un mort par-ci par-là d'un personnage plus ou moins important, les personnages principaux qui ont chacun un problème car si tout était rose bonbon, la série serait moins intéressante, le tout dans une banlieue chic. Même recette mais ça fonctionne, je ne m'en lasse pas encore. Chaque personnage est attachant à sa manière, parfois on ne trouve le dénouement de l'histoire qu'à la toute fin, parfois on devine avant mais c'est toujours intéressant avec une panoplie de personnages tout aussi intéressants. Pour ma part, je préfère Lynette Scavo, pauvre maman desespérée mais drôle, cynique et sournoise à ses heures perdues, mais toujours amicale, agréable et sympathique et que pour être maman de trois garçons turbulents et d'un bébé avec un mari toujours au boulot sans tomber dans la déprime totale, il faut être sacrément tenace. Pour les couples, je me penche vers qui-se-ressemble-s'assemble avec Bree et Orson et aussi les-contraires-s'attirent avec la maladroite Susan et le beau plombier Mike Delfino...

Bref, cette série c'est du bonheur, c'est sympathique, drôle ou triste (depuis la saison trois-quatre, c'est obligé : il y a un épisode spécial catastrophe, mais même avant on avait le droit avec des moments tristounets, ne serait-ce qu'avec la mort de certains personnages, la musique aidant beaucoup), j'espère que les producteurs continueront à nous enchanter et à nous surprendre, tant qu'à faire ! Car si la célèbre série peut perdre de sa superbe parfois, que la recette est toujours la même, ça fonctionne et c'est très sympathique !

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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/TrueBlood.jpgSérie number one : True Blood.

C'était obligé que je mette cette série en première place ! C'est sans doute la série que j'attends patiemment chaque été. Impossible que je ne classe pas cette série, c'est vraiment quelque chose cette série. Et même si ça ne fait que relancer en partie la mode des vampires depuis Twilight, je dois dire que True Blood s'éloigne radicalement des livres de Stephenie Meyer, ça a beau traiter de vampires et cie, ce n'est pas la même chose, loin de là ! Cette série, je l'ai découverte en 2009 je crois, où j'ai dévoré les deux premières saisons en une semaine, pour ensuite attendre la saison trois et jusqu'à aujourd'hui la saison quatre. Cette série reprend la série de bit-lit de Charlaine Harris : La communauté du sud, mais loin d'être un copier-coller des livres, cette série ne fait que reprendre l'idée de base des romans et les personnages. Il y a pas mal de libertés, je dirais même que la série est bien meilleure que les romans dans le sens où les personnages, même secondaires, sont mieux exploités et plus approfondis. Chaque saison pour un tome de La communauté du sud, avec pas mal de libertés, la série reprend l'idée de base.

La série commençant tout d'abord avec les vampires sur le devant de la scène, tout en traitant par la suite de nouvelles créatures surnaturelles qu'on découvre : des ménades, des loups-garous, des fées, des panthères-garous et des sorcières jusqu'à présent, avec toujours des vampires par-ci par-là, comment peut-il en être autrement ? Car Sookie Stackhouse, serveuse et télépathe de son état, tombe amoureuse d'un vampire nommé Bill Compton. D'abord méfiante et quelque peu effrayée, elle s'attache à son vampire d'amour. Les vampires ayant fait leur coming-out il y a peu, surtout grâce à l'invention d'une boisson : le True Blood, se présentant comme étant un substitu de sang pour les vampires qui pourront se nourir sans tuer mais pas tous les vampires se plient à cette régle et les humains eux-même se méfiant des vampires, ne voyant pas d'un très bon oeil l'arrivée de ces morts-vivants, cette impression se faisant plus ressentir dans les saisons une, trois et quatre. Dans le beau cadre de la Nouvelle-Orléans et la ville de Bon Temps que j'aime retrouver avec le bar-restaurant Chez Merlotte par exemple, nous suivons la jeune télépathe Sookie Stackhouse, parfois ses déboires amoureux avec Bill peuvent être agaçants, il faut dire que moi, je préfère de loin le beau vampire-viking Eric Northman, sheriff-vampire et tenant du bar pour vampire Fangtasia. Ce que j'espère, niveau romance, est la mise en place du couple Eric/Sookie, entre eux, il y aura plus d'étincelles que chez le Bill/Sookie. Sookie change sans le savoir Eric, vampire froid qui se fiche des autres et des humains. Il ne fait confiance qu'à son enfant vampire Pam, mais on ressent le changement alors qu'il fréquente de plus en plus Sookie, surtout dans la saison quatre. Par contre, dans la série, ça peut être assez violent dans le sens où certaines scènes peuvent choquer. C'est pas pour les enfants : scènes de sexe ou de combat, des tueries, du sang et des morceaux d'organes qui dégoulinent partout lorsqu'un vampire est tué... mieux vaut ne pas être trop prude et avoir peur de la vue du sang avec True Blood.

En plus de ça, des fins d'épisodes ou même de saison de terminant en véritable cliffhanger (fin à suspence), de quoi jouer avec les nerfs des spectateurs, des scènes croustillantes (Ericsookieericsookieericsookieericsookie), l'atmosphère et les décors de la Nouvelle-Orléans, nous plongeant en plein coeur de l'Amérique, de la Lousiane, divers créatures, un monde intéressant pour ces créatures comme les vampires avec leur hierarchie et leur politique, des enquêtes policières allant souvent vers le paranormal (concernant majoritairement vampires/sorcières/lycantrophes), chaque personnage même secondaire a son histoire, une place dans les épisodes. On s'intéresse à pratiquement tous les personnages. Bref, bref, bref, une très bonne série pour moi, que du bonheur.

Dimanche 13 mai 2012 à 17:41

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Black Swan,
de Darren Aronofski.
1h43min.
Sorti en 2010 (US) / 2011 (Fr)




Avec : Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel, Winona Ryder, Benjamin Millepied...





/ ! \ Attention, billet rempli de spoilers, dont certains non-cachés, ne lisez pas ce billet si vous voulez découvrir le film, vous risqueriez de tomber sur des spoilers ;) / ! \







Synopsis :



Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...


 
Mon avis :


Ce film faisait parti de ma wish-list depuis bien des mois, mais j'hésitais toujours à me l'acheter en DVD, j'avais peur que finalement ça ne me plairait pas assez, malgré tous les bons echos (quand on entend autant d'avis plus qu'élogieux sur un film, on s'attend à un chef d'oeuvre, on a des attentes et au final, on ressort souvent déçu), et je n'avais pas envie de claquer une vingtaine d'euros pour un film que je n'étais pas sûre d'adorer. Mais j'ai eu ma chance lorsqu'une chaîne câblée le diffusait, j'ai sauté sur l'occasion pour enfin le visionner. Alors, verdict ?


D'abord, concernant ce film, je n'ai pas trouvé un seul résumé qui soit pareil, ainsi ai-je pris celui de
SerieBox qui, pourtant, ne reflète pas tout le film. Je vais donc en faire mon propre résumé. C'est l'histoire de Nina Sayers, une jeune danseuse timide, discrète mais douée, qui consacre une grande partie de sa vie à la danse. Son désir le plus cher serait de décrocher un rôle important dans un spectacle de danse, ainsi elle met tout son coeur, toute son âme, toute sa volonté et son acharnement à s'entraîner pour obtenir le beau rôle dans le nouveau spectable de Thomas Leroy qui a décidé d'adapter le très célèbre ballet russe de Tchaïkovski, Le lac des cygnes. Si Thomas pense que Nina pourrait jouer le rôle du cygne blanc : Odette à la perfection, elle n'a, en revanche, aucune assurance ni aucune sensualité pour incarner sa jumelle maléfique, Odile, le cygne noir. Or, lorsqu'on joue le cygne blanc, on doit aussi jouer le cygne noir. Voulant persuader Thomas qu'elle peut incarner les deux, d'avoir cette dualité pour jouer Odile et Odette, Nina se jette corps et âme dans la danse, voulant à tout prix atteindre la perfection. Mais entre Thomas qui lui met la pression, une mère abusive et la possibilité d'une rivale, la soif de perfection de Nina pourrait bien avoir raison d'elle...


Après toutes ces éloges sur le film, je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel, j'avais des attentes, et si ce film n'était pas le coup de coeur auquel je m'attendais, je ne dirais pas avoir été déçue, ce film a été comme une mini-claque, ce n'est pas un film qui s'oublie facilement. Pourtant, je ne suis ni familière ni intéressée par le domaine de la danse et des ballets, mais j'ai beaucoup aimé ce film. Toutes ces scènes de danse (que ce soit le spectacle ou les répétitions), sont magnifiques, remarquables, réalistes. Le choc des images, du son, de la musique, l'accélérations des plans, des mouvements... à couper le souffle ! Une très belle reprise, aussi, du spectacle du Lac des cygnes qui est une très belle histoire dramatique. L'histoire est basée sur une légende allemande, je crois. Le Lac des Cygnes, c'est l'histoire d'un prince qui, pendant la chasse, croise des magnifiques cygnes blancs qui se transforment, la nuit, en jeunes filles. Ces jeunes demoiselles sont victimes d'un sortilège d'un sorcier qui les fait se transformer en cygnes le jour pour ne redevenir femmes que la nuit. L'une de ces jeunes filles, Odette, retient l'attention du prince qui en tombe amoureux ; celle-ci lui confie que le sortilège peut être brisé par une déclaration d'amour éternel d'un jeune homme. Justement, un bal se prépare durant lequel le Prince est supposé choisir une prétendante, il pourrait donc choisir Odette et lui proclamer son amour. Le soir même du bal, le prince danse avec son aimée et lui déclare son amour éternel. Mais le sorcier lui avait tendu un piège : étant au courant du projet du prince, il décide d'y envoyer sa fille, Odile, déguisée en Odette, pour tromper le couple. Odette, en cygne, a assisté à la scène et s'est enfuie, malheureuse. Le prince la poursuit, voulant rattraper son erreur et lui réaffirme son amour ; selon les versions, Odette meurt dans ses bras et le prince la rejoint dans la mort, dans l'autre, le prince parvient à tuer le sorcier, brisant ainsi le sortilège, et épouse Odette.


Une très belle histoire pour un ballet qui se veut exceptionnel. Mais l'univers de la danse, s'il fait parfois rêver, est aussi un univers souvent impitoyable. Si la danse est tout l'univers de Nina, elle n'en sortira pas indemne. C'est une nature fragile, timide, qui vit chez une mère surprotectrice qui vit à travers sa fille qui réussit là où la mère a echoué, et qui est poussée à boût par Thomas, son chorégraphe qui la pousse à être une Odile parfaite : si elle peut incarner sans grande difficulté le cygne blanc, la douce et fragile Odette, sa nature timide l'empêche d'incarner Odile, la femme fatale, la séductrice. Et sa volonté de vouloir incarner les deux, sa soif de perfection lui causeront bien des torts [ automutilation, lente descente aux enfers, pour enfin s'abandonner dans les tréfonds de la folie : souvent victime de visions, d'hallucinations qui causeront sa perte puisqu'elle en meurt à la fin ]. En même temps, ces torts sont aussi des références, je pense, au spectacle du lac des cygnes. Nina étant le cygne blanc et Lily, sa rivale, le cygne noir. Nina est douce, fragile et Lily est une séductrice, et Nina, pour conserver son rôle, tentera de faire ressorti son côté le plus sombre pour incarner le cygne noir. Elle devra lâcher prise dans sa danse, changer son comportement... dans un sens, Nina est aussi sa propre ennemie puisqu'elle parviendra à jouer le cygne noir, mais cela ne sera pas sans conséquences. Elle va passer entre des phases effrayantes : entre la folie et le génie, sur la scène comme dans la vie. Elle s'oubliera complètement pour devenir une grande danseuse. A vouloir être une grande danseuse, Nina a été plongée dans ce monde froid, dur et impitoyable entre tensions, attentes, travail intense et rivalités.


L'intrigue était bien ficelée, je me suis souvent demandée si certaines scènes étaient réelles ou si c'étaient des hallucinations. C'était angoissant, prenant, avec de la tension et du suspence ! Nous avons aussi de bons acteurs, j'aime beaucoup Natalie Portman en tant qu'actrice mais ici, elle a été à couper le souffle, même si je sais qu'elle n'a pas tournée toutes les scènes de danse (chapeau, pour ses doublures ! tant au niveau de la ressemblance avec l'actrice qu'avec les scènes de danse !), Vincent Cassel a été très bien aussi, il a bien joué son personnage. La musique joue un rôle très important, la soundtrack et la musique reprise du ballet russe dont je retiendrais surtout la musique du final et A Black Swan (for Nina), c'est toute la force du film ! J'ai beaucoup aimé aussi les nombreuses références au Lac des Cygnes dans la vie personnelle de Nina, et au cygne en général [ Nina qui se transforme pratiquement en cygne, dans ses hallucinations ; Nina séduite par le cygne noir, Lily ] Bref, sans être un coup de coeur, j'ai passé un excellent moment avec ce film bien sombre, prenant, intense, particulier. Tout simplement magnifique et bien interprété !


 
http://seance-cinema.cowblog.fr/images/photosdefilms/NPBlackSwan.jpg
 

Nina (Natalie Portman) dans son interprétation d'Odile, le cygne noir.


 
Extrait/Citation :



"Perfection isn't just about control ; it's also about letting go."
- Thomas Leroy (Vincent Cassel) à Nina Sayers (Natalie Portman).

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