Seance-Cinema

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Dimanche 13 mai 2012 à 17:41

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Black Swan,
de Darren Aronofski.
1h43min.
Sorti en 2010 (US) / 2011 (Fr)




Avec : Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel, Winona Ryder, Benjamin Millepied...





/ ! \ Attention, billet rempli de spoilers, dont certains non-cachés, ne lisez pas ce billet si vous voulez découvrir le film, vous risqueriez de tomber sur des spoilers ;) / ! \







Synopsis :



Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...


 
Mon avis :


Ce film faisait parti de ma wish-list depuis bien des mois, mais j'hésitais toujours à me l'acheter en DVD, j'avais peur que finalement ça ne me plairait pas assez, malgré tous les bons echos (quand on entend autant d'avis plus qu'élogieux sur un film, on s'attend à un chef d'oeuvre, on a des attentes et au final, on ressort souvent déçu), et je n'avais pas envie de claquer une vingtaine d'euros pour un film que je n'étais pas sûre d'adorer. Mais j'ai eu ma chance lorsqu'une chaîne câblée le diffusait, j'ai sauté sur l'occasion pour enfin le visionner. Alors, verdict ?


D'abord, concernant ce film, je n'ai pas trouvé un seul résumé qui soit pareil, ainsi ai-je pris celui de
SerieBox qui, pourtant, ne reflète pas tout le film. Je vais donc en faire mon propre résumé. C'est l'histoire de Nina Sayers, une jeune danseuse timide, discrète mais douée, qui consacre une grande partie de sa vie à la danse. Son désir le plus cher serait de décrocher un rôle important dans un spectacle de danse, ainsi elle met tout son coeur, toute son âme, toute sa volonté et son acharnement à s'entraîner pour obtenir le beau rôle dans le nouveau spectable de Thomas Leroy qui a décidé d'adapter le très célèbre ballet russe de Tchaïkovski, Le lac des cygnes. Si Thomas pense que Nina pourrait jouer le rôle du cygne blanc : Odette à la perfection, elle n'a, en revanche, aucune assurance ni aucune sensualité pour incarner sa jumelle maléfique, Odile, le cygne noir. Or, lorsqu'on joue le cygne blanc, on doit aussi jouer le cygne noir. Voulant persuader Thomas qu'elle peut incarner les deux, d'avoir cette dualité pour jouer Odile et Odette, Nina se jette corps et âme dans la danse, voulant à tout prix atteindre la perfection. Mais entre Thomas qui lui met la pression, une mère abusive et la possibilité d'une rivale, la soif de perfection de Nina pourrait bien avoir raison d'elle...


Après toutes ces éloges sur le film, je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel, j'avais des attentes, et si ce film n'était pas le coup de coeur auquel je m'attendais, je ne dirais pas avoir été déçue, ce film a été comme une mini-claque, ce n'est pas un film qui s'oublie facilement. Pourtant, je ne suis ni familière ni intéressée par le domaine de la danse et des ballets, mais j'ai beaucoup aimé ce film. Toutes ces scènes de danse (que ce soit le spectacle ou les répétitions), sont magnifiques, remarquables, réalistes. Le choc des images, du son, de la musique, l'accélérations des plans, des mouvements... à couper le souffle ! Une très belle reprise, aussi, du spectacle du Lac des cygnes qui est une très belle histoire dramatique. L'histoire est basée sur une légende allemande, je crois. Le Lac des Cygnes, c'est l'histoire d'un prince qui, pendant la chasse, croise des magnifiques cygnes blancs qui se transforment, la nuit, en jeunes filles. Ces jeunes demoiselles sont victimes d'un sortilège d'un sorcier qui les fait se transformer en cygnes le jour pour ne redevenir femmes que la nuit. L'une de ces jeunes filles, Odette, retient l'attention du prince qui en tombe amoureux ; celle-ci lui confie que le sortilège peut être brisé par une déclaration d'amour éternel d'un jeune homme. Justement, un bal se prépare durant lequel le Prince est supposé choisir une prétendante, il pourrait donc choisir Odette et lui proclamer son amour. Le soir même du bal, le prince danse avec son aimée et lui déclare son amour éternel. Mais le sorcier lui avait tendu un piège : étant au courant du projet du prince, il décide d'y envoyer sa fille, Odile, déguisée en Odette, pour tromper le couple. Odette, en cygne, a assisté à la scène et s'est enfuie, malheureuse. Le prince la poursuit, voulant rattraper son erreur et lui réaffirme son amour ; selon les versions, Odette meurt dans ses bras et le prince la rejoint dans la mort, dans l'autre, le prince parvient à tuer le sorcier, brisant ainsi le sortilège, et épouse Odette.


Une très belle histoire pour un ballet qui se veut exceptionnel. Mais l'univers de la danse, s'il fait parfois rêver, est aussi un univers souvent impitoyable. Si la danse est tout l'univers de Nina, elle n'en sortira pas indemne. C'est une nature fragile, timide, qui vit chez une mère surprotectrice qui vit à travers sa fille qui réussit là où la mère a echoué, et qui est poussée à boût par Thomas, son chorégraphe qui la pousse à être une Odile parfaite : si elle peut incarner sans grande difficulté le cygne blanc, la douce et fragile Odette, sa nature timide l'empêche d'incarner Odile, la femme fatale, la séductrice. Et sa volonté de vouloir incarner les deux, sa soif de perfection lui causeront bien des torts [ automutilation, lente descente aux enfers, pour enfin s'abandonner dans les tréfonds de la folie : souvent victime de visions, d'hallucinations qui causeront sa perte puisqu'elle en meurt à la fin ]. En même temps, ces torts sont aussi des références, je pense, au spectacle du lac des cygnes. Nina étant le cygne blanc et Lily, sa rivale, le cygne noir. Nina est douce, fragile et Lily est une séductrice, et Nina, pour conserver son rôle, tentera de faire ressorti son côté le plus sombre pour incarner le cygne noir. Elle devra lâcher prise dans sa danse, changer son comportement... dans un sens, Nina est aussi sa propre ennemie puisqu'elle parviendra à jouer le cygne noir, mais cela ne sera pas sans conséquences. Elle va passer entre des phases effrayantes : entre la folie et le génie, sur la scène comme dans la vie. Elle s'oubliera complètement pour devenir une grande danseuse. A vouloir être une grande danseuse, Nina a été plongée dans ce monde froid, dur et impitoyable entre tensions, attentes, travail intense et rivalités.


L'intrigue était bien ficelée, je me suis souvent demandée si certaines scènes étaient réelles ou si c'étaient des hallucinations. C'était angoissant, prenant, avec de la tension et du suspence ! Nous avons aussi de bons acteurs, j'aime beaucoup Natalie Portman en tant qu'actrice mais ici, elle a été à couper le souffle, même si je sais qu'elle n'a pas tournée toutes les scènes de danse (chapeau, pour ses doublures ! tant au niveau de la ressemblance avec l'actrice qu'avec les scènes de danse !), Vincent Cassel a été très bien aussi, il a bien joué son personnage. La musique joue un rôle très important, la soundtrack et la musique reprise du ballet russe dont je retiendrais surtout la musique du final et A Black Swan (for Nina), c'est toute la force du film ! J'ai beaucoup aimé aussi les nombreuses références au Lac des Cygnes dans la vie personnelle de Nina, et au cygne en général [ Nina qui se transforme pratiquement en cygne, dans ses hallucinations ; Nina séduite par le cygne noir, Lily ] Bref, sans être un coup de coeur, j'ai passé un excellent moment avec ce film bien sombre, prenant, intense, particulier. Tout simplement magnifique et bien interprété !


 
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Nina (Natalie Portman) dans son interprétation d'Odile, le cygne noir.


 
Extrait/Citation :



"Perfection isn't just about control ; it's also about letting go."
- Thomas Leroy (Vincent Cassel) à Nina Sayers (Natalie Portman).

Mercredi 19 septembre 2012 à 14:08

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Melancholia,
film réalisé par Lars von Trier.
2h10min.
Sorti en 2011.




Avec : Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Alexander Skarsgard, John Hurt, Cameron Spurr...













Synopsis :


A l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre
...
UNE BELLE HISTOIRE SUR LA FIN DU MONDE.


/ ! \  ATTENTION, BILLET REMPLI DE SPOILERS ! NE LISEZ PAS SI VOUS N'AVEZ JAMAIS VU LE FILM ET QUE VOUS SOUHAITERIEZ LE FAIRE UN JOUR / ! \



Mon avis :


J'ai entendu parler de ce film étrange pour la première fois, non pas à l'occasion du Festival de Cannes l'été dernier, mais sur la toile. Je trouvais le titre et la couverture très jolis et attirants, et pourtant, en lisant le synopsis, ça ne me disait rien, je n'étais pas attirée, d'autant plus que j'avais du mal à me faire une idée générale de ce que pouvais bien raconter le film ! Néanmoins, je me suis dis que si, un beau jour, j'avais l'occasion de tomber dessus (à la médiathèque ou dans un vidéo-club), je le visionnerais par simple curiosité ; puis figurait dans ce film Kirsten Dunst, une actrice que j'appréçie beaucoup et que j'ai eu l'occasion de "rencontrer" dans des films que j'aime beaucoup : Jumanji, Entretien avec un vampire, Marie-Antoinette et à la rigueur Spider-Man. Figure aussi dans la casting Charlotte Gainsbourg, mais à l'instar de ma mère, je ne suis pas très familière avec cette actrice, voir ce film était une occasion pour moi de la découvrir, et je dois dire que les deux actrices ont admirablement joué !



Alors, Melancholia, c'est un film qui se divise en deux parties. La première partie se centre sur Justine, tout juste mariée à Michael, et en route vers la demeure de sa soeur, Claire, chez qui est donnée la réception de son mariage. C'est alors qu'elle remarque dans le ciel une étrange étoile rouge. Elle a à peine le temps d'y penser, elle est déjà en retard pour la réception, la famille et les amis attendent ! Il faut dîner, danser, couper le gâteau, écouter les discours des invités... tout un beau mariage bien ochestré qui étouffe une Justine qui peine à s'échapper de ses invités, au grand désarroi de sa soeur aînée, Claire. La seconde partie est, quant à elle, consacrée à Claire, quelques jours après le mariage de Justine. Dans sa grande et belle demeure en pleine nature, Claire ne peut s'empêcher de s'angoisser pour sa soeur, et au sujet de cette étrange et belle planète nommée Melancholia qui se dirige peu à peu vers la Terre. John, son mari, se veut optimiste : scientifique passionné, il assure que Melancholia ne fera que passer près de la Terre et continuer ainsi sa route ; après tout, elle est bien passée près de Vénus et Mercure sans entrer en collision avec elles, pourquoi diable s'inquièter et écouter les autres scientifiques, porteurs de mauvaises nouvelles, juste bons à inquièter la population avec leurs messages erronés annonçiateurs de malheurs ? En science, il y a toujours une marge d'erreur à considérer, selon John qui prépare joyeusement télescope et autres appareils pour pouvoir observer le merveilleux spectacle qu'offre l'avançée de Melancholia. Mais Claire ne peut s'empêcher de s'inquièter et redoute avec angoisse le jour du passage de Melancholia...



Ce film se centre sur deux soeurs : Claire et Justine, qui sont à la fois proches (Claire qui s'occupe d'une Justine fragile, qui la défend contre les critiques de son mari, qui l'aime, la protège) mais si lointaines, elles ont deux tempéraments opposés et pourtant, on sait si peu de choses sur elles et leur famille. Justine semble être la soeur la plus fragile, c'est la cadette rongée par un mal profond et obscur, on la sent dépressive, mélancolique tout au long de son mariage. Un mariage si bien ochestré dont elle retarde chaque étape de son propre chef. La première partie laisse vraiment une impression de spleen, de mélancolie, de dépression. Justine a l'air d'être une mariée rayonnante, qui aime son mari, qui sourit à la vie, accueille ses invités, plaisante mais au fur et à mesure que la réception avançe, on s'aperçoit du contraire. Les yeux dans le vague, l'allure dépressive, on la sent mal à l'aise, comme si elle n'était pas à sa place, qu'on la forçait dans ce rôle de jeune mariée heureuse et épanouie. Je l'ai senti comme ça. D'ailleurs, l'une des images de l'intro nous montre une Justine en robe de mariée, sublime, mais flottant sur l'eau, tenant toujours son bouquet, semblant se laisser emporter par les flots, avec indifférence. Ca m'a un peu rappellé les nombreux tableaux reprenant la mort par noyade d'Ophélie, dans Hamlet : la jeune Ophélie, son corps flottant sur l'eau, avec des fleurs autour d'elle.



Kirsten Dunst
a joué à merveille son personnage, elle était tout simplement sublime ! J'ai bien ressenti toute la mélancolie, le malaise que pouvait éprouver ce personnage, sans savoir ce qui la perturbait. On savait que quelque chose n'allait pas chez Justine, sans savoir quoi. Elle a tout pour être heureuse pourtant : un beau mari, tendre, gentil et compréhensif (joué par l'acteur qui incarne le beau vampire-viking Eric Northman dans la série tv True Blood, miam !), un beau mariage, il y a tous les éléments réunis pour une belle réception dans un superbe château, une nuit magnifique, et elle a reçue une belle promotion dans l'agence de publicité dans laquelle elle travaille. Et pourtant... dans cette partie, on sent, tout au long de la réception, comme une certaine lourdeur, un certain malaise. Mais enfin, dans cette partie, on apprend à connaître un peu les personnages secondaires : la mère un peu amère, aigrie, qui a eu un mariage râté ; Jack, le patron de Justine, assez calculateur ; le père, un peu du genre coureur, foufou, plaisantin, il m'a un peu fait penser à Monsieur D, un de mes professeurs de la fac, un peu par l'apparence mais aussi pour sa manie de plaisanter, faire le farceur ; Claire, la soeur aînée qui semble être sévère, à cheval sur les règles mais qui tient vraiment à sa soeur ; John, le mari de Claire, le scientifique passionné qui a peu de patience avec la famille de Claire...



Dans la première partie, Claire semble être quelqu'un de plus fort tandis que Justine était la soeur fragile, mais plus on avançe dans la seconde partie, plus on a l'impression que finalement, c'est l'inverse ; comme une alternance. Claire est déchirée entre son envie de voir guérir sa soeur et sa peur de voir Melancholia ravager la Terre, ça lui donne pas mal de crises d'angoisse, devant souvent prendre des calmants tandis que Justine reste serène face à cette atmosphère de fin du monde. D'ailleurs, Claire doit bien être la seule à vraiment bien paniquer devant cette fin de la Terre, elle est très bouleversante, et c'est très compréhensible, car son mari est optimiste et sûr que rien ne leur arrivera, et si Justine et le fils de Claire sont conscient que ça va arriver, ils restent très passifs. Il y a un sacré changement entre les deux soeurs, il y a eu alternance des caractères entre les deux parties : dans la seconde partie, c'est Claire qui ressent le malaise, qui perd pied tandis que Justine est appaisée.



Claire est bien la seule à paniquer, pleurer, angoisser, montrer tout son désarroi, bref, qui est la plus réaliste car, en pleine fin du monde, ce serait pandémonium ! le chaos, la panique totale ! Et, dans ce film qui nous montre la collision inévitable entre la Terre et une autre planète, il n'y a que Claire et sa famille qui sont présents. Claire, son mari, son fils, et sa soeur. Personne d'autre. On est loin de la foule paniquée, des médias publiant mille et uns messages de catastrophe dans les journaux, la politique et la religion ne s'en mêlent pas. La famille est retirée en pleine campagne. Ici, point de chutes de météorites, de feu tombant du ciel, de météo inquiètante juste... des animaux qui, ressentant la fin, paniquent, un peu de neige qui tombe et Melancholia se rapprochant dangeureusement. Même la collision se fait sans... feu, c'est comme si Melancholia absorbait la Terre. C'est... agréable, différent. On voit qu'on est vraiment loin des traditionnels films sur la fin du monde/l'apocalypse que peuvent produire les productions américaines !



Je ne sais vraiment que penser exactement de ce film. C'est sans doute l'un des films les plus étranges que j'aie jamais vu, original dans sa conception de la fin du monde, comment elle est abordée. Il n'y a aucune action, le film se déroule de manière lente mais le film joue de cela, c'était fait exprès ; ce n'est certainement pas un coup de coeur mais pas une déception non plus. C'est un film magnifique dans l'ensemble, lourd, assez mélancolique, donc fidèle à son titre. Nous avons une fin et une scène d'intro magnifiques, à couper le souffle ! On est loin des films hollywoodiens sur la fin du monde et c'est un changement agréable ! Une fin sublime, pas violente, qui nous rappelle les scènes de l'introduction.  Le film est étrange, angoissant, mais je ne vais pas le nier : c'est beau, c'est intriguant, ce film nous donne des réponses sur les personnages comme il élève des questions (Justine et son étrange maladie, Justine et ce qui semble être, en fin de compte, un mariage arrangé mais pourquoi ? comment ?). Avec une belle soundtrack qui prend aux tripes ! Dans une atmosphère en huis-clos : tout le monde semble ignorant de la situation, au début, la famille est coupée du monde, dans leur beau château (magnifique château ! Il s'agit du château de Tjolöholm, qui se trouve en Suède), isolé en pleine nature.



Sans tomber dans le pathos, ça reste assez bouleversant, choquant ; sans avoir eu de réaction particulière, j'ai quand même été scotchée au film, j'ai ressenti le malaise, comme un sentiment dérangeant tout au long du film tandis que Melancholia s'approche, que les personnages soient eux-même atteints de mélancholie. Les images sont spendides ; comme les personnages, on est hypnotisé par Melancholia, on la contemple avec prudence, émerveillement et angoisse. Ce n'est pas un film qui peut plaire à tout le monde tant c'est particulier. C'est lent, c'est étrange mais original, c'est beau, c'est déroutant, ce film donne (au niveau des personnages) des réponses autant qu'il donne des questions sans réponse. D'autant plus, il ne faut vraiment pas être déprimé pour voir ce film, mieux vaut être en forme sinon on en ressos déprimé ou endormi ! Ca a failli m'arriver, mais tout ce que j'ai eu, c'était la migraine ! Mais finalement, j'ai suffisament accroché pour terminer ce film, le continuer car j'avais envie de découvrir la suite et fin. Bref, ce film n'est pas un coup de coeur, mais je n'ai pas été déçue. C'est un film étrange et beau à la fois, j'aurais du mal à l'oublier ! Vraiment prenant ! Néanmoins, comme dit précédemment, ce n'est pas un film qui peut plaire à tous...




http://seance-cinema.cowblog.fr/images/photosdefilms/ClaireJustine.jpg
Justine (Kirsten Dunst) et Claire (Charlotte Gainsbourg) dans le jardin de cette dernière.


Extrait/Citation :



CLAIRE : J'ai peur de cette stupide planète.
JOHN : "Cette stupide planète". Cette magnifique planète, tu veux dire. Au début, elle était noire. Maintenant, elle est bleue. Elle masque Antarès et se cache derrière le soleil. Chérie, ce sera l'expérience la plus étonnante de notre vie ! Elle sera là dans cinq jours et ne nous heurtera pas. Elle n'a pas heurté Mercure, comme prévu. Ni Vénus, comme prévu aussi. Et elle ne heurtera pas la Terre, on le sait. Regarde-moi : fais confiance aux scientifiques.
CLAIRE : Ils disent qu'elle nous heurtera.
JOHN : Non, c'est faux, pas les vrais scientifiques ! Les prophètes de malheurs, pour attirer l'attention ! Les vrais scientifiques sont unanimes. Melancholia passera tout près de nous. Ce sera un spectacle superbe. Je voudrais qu'on le regarde ensemble, au télescope... s'il-te-plaît...
CLAIRE : ... Non, je ne préfère pas
.

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