Seance-Cinema

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Vendredi 12 février 2010 à 16:30

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdefilms/lepetitnicolas.jpgLe petit Nicolas.




Quelques informations :

- C'est un film français, de Laurent Tirard.
- Il est sorti en septembre 2009.
- Il est inspiré de l'oeuvre de Sempé et Goscinny.
- Il dure 1h30min.
- Parmi les acteurs : Maxime Godart, Valérie Lemercier, Kad Merad...
 






Synopsis :

Nicolas mène une existence paisible. Il a des parents qui l'aiment, une bande de chouettes copains avec lesquels il s'amuse bien, et il n'a pas du tout envie que cela change...
Mais un jour, Nicolas surprend une conversation entre ses parents qui lui laisse penser que sa mère est enceinte. Il panique alors et imagine le pire : bientôt un petit frère sera là, qui prendra tellement de place que ses parents ne s'occuperont plus de lui, et qu'ils finiront même par l'abandonner dans la forêt comme le Petit Poucet...


Mon avis :

J'ai été voir ce film au cinéma avec ma mère et ma soeur cadette un dimanche, parce qu'on s'ennuie toujours un dimanche ! Et que le film semblait prometteur, surtout que je connaissais les livres de Sempé et Goscinny depuis ma sixième et que j'en étais tombée amoureuse ; et que ma soeur l'étudiait en français à l'école.

J'ai adoré les livres qui m'ont fait rire et sourire même quand je n'en avais pas le coeur, et j'étais à la fois impatiente et inquiète de voir ces magnifiques petits bijoux adaptés au cinéma. J'avais peur de ne pas retrouver l'humour de Goscinny ou que l'univers et les personnages soient dénaturalisés. Mais en fait, je me suis inquiètée pour rien. Malgrè ma nette préférance pour les livres (bien-sûr) C'était un délice ce film, j'ai A-DO-RE !

Les crises de fous-rires que nous avons eu au cinéma, et nous n'étions pas seules. Les dialogues et les situations son rès drôles, j'ai surtout aimé Monsieur Blédur, le voisin du papa de Nicolas, qui adore écouter les conversations de la famille et intervenir, les taquineries que le père et le voisin se font, et même les enfants : Clotaire, Agnan, Goeffroy, Rufus, Maixent, Marie-Edwige, Nicolas et tous les autres. Les pitreries et drôles d'idées des garçons étaient formidables, hilarantes, divertissantes. J'ai su retrouver la "chouette bande de copains" qu'on retrouve dans les films. Le réalisateur a vraiment réussi son pari !

Le décor des 50's était bien réussi, sans reproche. Un film bien réalisé, digné d'intérêt, captivant, mélangeant humour, légèreté, tendresse, émotion et nostalgie. Et j'ai été ravie de retrouver Kad Merrad, acteur formidable et plein d'humour que j'ai eu la chance de découvrir dans le film Bienvenue chez les Ch'tis. Il a été génial ! On s'attache vite, que ce soit les grands ou les petits. A voir !


http://seance-cinema.cowblog.fr/images/photosdefilms/PetitNicolas.jpg

Vendredi 13 juillet 2012 à 21:21

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdefilms/LaTeteEnFriche.jpg
La tête en friche/My Afternoons with Margueritte,
film de Jean Becker.
1h22min.
Sorti en 2010.



Avec : Gérard Depardieu, Gisèle Casadesus, Claire Maurier, Maurane, François-Xavier Demaison, Sophie Guillemin...



Emprunt médiathèque.









Synopsis :

Germain, la cinquantaine, presque analphabète, se partage entre sa copine, ses copains de bistrot et son potager. Jusqu'à ce qu'il rencontre au jardin public Margueritte, une vieille dame très cultivée qui le fait entrer dans le monde des livres et des mots. Cette nouvelle amitié va bouleverser son rapport aux autres et à lui-même...


 
Mon avis :


J'aime beaucoup les livres qui parlent de livres, du monde de la lecture, j'en ai déjà lu, des livres de ce genre (Comme un roman de Daniel Pennac, Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Annie Barrows et Mary Ann Shaffer, La voleuse de livres de Markus Zusak, voire même Matilda de Roald Dahl à la rigueur). C'est rare de trouver des films de cette catégorie, mais ça existe, comme La tête en friche par exemple, qui faisait parti de ma wish-list et que j'ai eu l'occasion de visionner après un emprunt à la médiathèque.


C'est l'histoire de Germain Chazes, la cinquantaine, jardinier, quasi-illétré et analphabète, dont sa vie ne ressemble à pas grand chose. Il vit encore chez une mère qui ne porte aucune affection pour lui, et passe son temps avec Annette, une chauffeuse de bus pour qui il ressent une affection profonde, et avec ses copains au bar. Un jour au parc, il rencontre une vieille dame nommée Margueritte (oui, avec deux 't') où les pigeons, auxquels Germain a donné un prénom pour chacun d'entre eux et pourquoi ce nom à ce pigeon-ci, seront le premier sujet de conversation de ces deux personnes que tout sépare. Ils se parlent, tout simplement, s'observent, se sourient... et une amitié naît peu à peu, au fil des conversations, au fil des rencontres. Cette dame douce, calme et prévenante sera pour ce Germain de la campagne élevé à la diable, une amie fidèle, patiente et à l'écoute qui le métamorphosera, sans le savoir, grâce au monde des livres, des histoires et des mots. Peu à peu, Germain va se métamorphoser, s'intéresser aux histoires enfermées dans les livres, aux mots, à la lecture, il va découvrir son monde à elle, il va se cultiver, s'éveiller... c'est le merveilleux récit d'une belle amitié qui leur fera franchir leurs obstacles sans pour autant les séparer de leur milieu social.


Cette métamorphose de Germain se fera, tout au long du film, entre les étapes de sa vie et des flash-back de son enfance où il fut rejeté par sa mère, moqué par ses professeurs et camarades de classes, stigmatisé par son manque de culture ; et encore, une fois adulte, malgrè sa gentilesse, sa nouvelle compagne et la fidélité de ses amis, il ne parvient pas à comprendre sa mère et est parfois moqué pour son ignorance par ses amis du café du village, il est toujours "fâché" avec la culture. Sa rencontre avec Margueritte le changera. Elle lui fera découvrir le monde des livres, des phrases, des mots et lui, lui fera découvrir son monde, son potager. Lui s'ouvre à la lecture, à l'imaginaire, à l'affection et au respect de l'autre et elle trouvera une famille de coeur en la présence de Germain. Comme le dit Germain, c'est une rencontre pas ordinaire, entre amour et tendresse ; une rencontre improbable entre deux personnes différentes mais qui se retrouveront liées malgrè tout. C'est vraiment là le point fort et tendre du film : une belle et forte amitié entre deux personnes improbables. Les personnages sont attachants et attendrissants et les acteurs sont très à l'aise dans leurs rôles. Malgré son apparence et ses airs bourrus, Gérard Depardieu donne à Germain sa fragilité intérieure, sa sensibilité, sa naïveté et Gisèle Casadesus nous montre un personnage solide, tendre et fiable.


Ce film n'est pourtant pas un coup de coeur, je dirais juste que, pour moi, c'est un film bien gentillet. Tendre, sympathique mais sans plus, pas franchement exceptionnel. Il ne dure pas trop longtemps donc on a pas le temps de s'ennuyer. C'est tout beau, tout gentil, tendre comme tout, bref, bien gentillet mais avouons-le : ça fait du bien de temps en temps dans ce monde de brutes ! C'est reposant, c'est tendre, c'est parfois drôle ! Alors, certes, il ne m'a pas emballé plus que ça mais difficile de rester insensible au duo Depardieu/Casadesus et les personnages qu'ils forment ! Ce film nous fait vivre un moment très agréable, émouvant, léger. Un film avec des gens simples qui vivent une vie normale, quotidienne, sans violence, sans effets spéciaux mais juste de la tendresse, de la poésie, de la chaleur humaine, de l'amitié. Ca fait du bien de vivre ça de temps en temps, une vraie bouffée d'air pur ! Une histoire simple et touchante, sans être bouleversante ; un petit film simple, sans prétention, mais fort. On peut trouver ce qu'il faut, parfois, dans les "petits" films. On peut trouver de belles choses.


Ce film est aussi une belle leçon de vie car il comporte, selon moi, des scènes, certaines paroles, des idées qu'on aimerait retenir dans notre esprit. C'est aussi un bel hommage à la littérature, dont Margueritte ne peut se passer et qui devient pour Germain un échappatoire, un moyen de divertissement, de consolation, d'éducation... il parvient à s'instruire, à se plonger dans des histoires, à en réclâmer même, à s'échapper l'espace d'un moment des moqueries, de sa mère, de son quotidien. Et c'est là que prennent tout leur sens les mots de Montesquieu qui disait 'Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé' ou encore 'Une heure de lecture est le souverain remède contre les dégoûts de la vie.'. On a aussi l'occasion de retrouver quelques titres célèbres de la littérature : La peste, d'Albert Camus, que Margueritte lit à Germain ; La promesse de l'aube, de Romain Gary ; L'enfant de la haute mer, de Jules Supervielle et enfin Le vieux qui lisait des romans d'amour, de Luis Sepulveda... sans oublier le dictionnaire ! Bref, une belle introduction au monde de la littérature, des mots, de l'amitié, de la chaleur humaine.

 
http://seance-cinema.cowblog.fr/images/photosdefilms/TeteenFriche.jpg
 

Germain (Gérard Depardieu) et Margueritte (Gisèle Casadesus).


 
Extrait/Citation :

 
"C'est une rencontre pas ordinaire, entre amour et tendresse, elle n'avait pas d'autre adresse, elle avait un nom de fleur, elle vivait au milieu des mots, les adjectifs tirés par les tifs, des verbes qui poussent comme des herbes, y'en a qui passent en force, elle est passé en douceur de mon écorce à mon coeur. Dans les histoires d'amour, y'a pas toujours que de l'amour, parfois... pff... y'a même pas de "je t'aime", pourtant on s'aime. C'est une rencontre pas ordinaire, je l'ai trouvé par hasard sur un banc de mon square, pas plus grosse qu'une colombe avec ses p'tites plumes ; elle était au milieu des mots, des noms communs comme moi, elle m'a donné un livre, puis deux, des pages qui m'ont éclaté devant les yeux. Meurs pas maintenant, t'as le temps, attends. C'est pas l'heure, ma p'tite fleur, donne-moi encore un peu de toi, donne-moi encore un peu de ta vie, attends. Dans les histoires d'amour, y'a pas toujours que de l'amour, parfois y'a même pas de 'je t'aime', pourtant on s'aime."


Narré par Germain (Gérard Depardieu).

Vendredi 12 octobre 2012 à 17:11

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdefilms/GoodMorningEngland.jpg

Good morning England/The Boat that Rocked,
film de Richard Curtis.
135 minutes/Deux heures.
Sorti en 2009.



Avec
: Tom Sturridge, Philip Seymour Hoffman, Emma Thompson, Bill Nighty, Rhys Ifans, Nick Frost, Talulah Riley, Tom Brooke, Ralph Brown, Jack Davenport, Katherine Parkison... et bien d'autres !



Emprunt médiathèque
.







Synopsis :

 
En 1966, en plein âge d'or de la pop britannique, la BBC ne diffusait en tout et pour tout que deux heures de rock par semaine. Cependant, une radio pirate émettait du rock et de la pop depuis la haute mer 24 heures sur 24, rassemblant chaque jour plus de 25 millions d'auditeurs - plus de la moitié de la population de la Grande-Bretagne...

Carl vient de se faire renvoyer du lycée et sa mère a décidé qu'il irait réfléchir à son avenir auprès de son parrain, Quentin. Il se trouve que celui-ci est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet depuis un bateau en mer du Nord peuplé d'un équipage éclectique de DJ's rock and roll.



Mon avis :


Lorsque ce film a été diffusé à la télévision il y a quelques mois, j'avais décidé de mettre ce film en bruit de fond, en écoutant un peu de temps en temps, sans savoir exactement à quoi m'attendre. Je n'avais pas lu le synopsis et les extraits vus ne m'avaient pas fait grande impression et pourtant... j'avais beaucoup aimé ce film, et lorsque je l'ai emprunté, il y a quelques semaines, à la médiathèque et revisionné... ce fut le coup de foudre ! L'un des meilleurs films que j'aie jamais vu ! C'est clair, ce film, il me le faaauut ! Rien que pour pouvoir regarder les jours où le moral est au plus bas car ce film est un vrai concentré de bonne humeur ! Avis aux amateurs des années 1960/1970, plus particulièrement la musique de cette époque, ce film est fait pour vous


Pour avoir été pris en train de se droguer, le jeune Carl est renvoyé de son lycée. Sa mère a décidé de l'envoyer auprès de Quentin, son parrain, pour qu'il puisse réfléchir à son avenir et repenser à ses actes. Seulement, c'est au bord d'un bâteau en pleine mer du Nord que Carl trouve son parrain, et pas sur n'importe quel bâteau ! Car Quentin est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui diffuse du rock illégalement 24h/24 sur ce fameux bâteau qui abrite un équipage DJ's rock hors du commun. Entre rock, sexe, alcool et fêtes, pas sûr que le jeune Carl ait trouvé l'endroit idéal pour "se repentir" et réfléchir à son avenir... pas que cela lui déplaise, car la vie en mer du Nord est mouvementée et riche en événements !


En 1966, le rock'n roll et le pop sont à leur apogée, et pourtant, la BBC n'en diffuse que 40 minutes par jour, ce qui n'est pas assez pour satisfaire les fans britanniques. Heureusement piur eux, des radios pirates en diffusent, eux, 24h/24 sur leurs bâteaux. De quoi satisfaire tous les britanniques amateurs de rock et pop qui peuvent ainsi profiter de cette folle liberté... ce qui a le don d'énerver le gouvernement britannique très conservateur qui n'auront de cesse d'essayer d'éradiquer ces radios-pirates. Scénario simple qui parle d'une époque que les moins de 40 ans ne peuvent connaître mais ne chipotons pas ! Ce film est une vraie perle, un concentré de bonne humeur avec des acteurs sympathiques, à fond dans leurs rôles, avec une bande-son d'une réelle splendeur, de belles images, un humour british parfait, des personnages attachants... bref, un film qui restera inoubliable pour moi   C'est vraiment un très beau hommage au rock et à la pop, surtout ceux des années 1960, une époque qui ne connaissait ni le sida et ni les messages 'anti-fumer' sur les paquets de cigarettes.


Nous avons une panoplie de personnages attachants, il y a bien-sûr le jeune Carl qui ne savait pas du tout ce qui l'attendait sur le navire mais qui découvre aec plaisir, en plus d'avoir sa première amourette sur le bâteau, se lie avec certains de l'équipage qui forme une famille. Nous avons Le Comte, le seul américain qui endosse le rôle de star DJ, qui se dit Comte du Cool, une langue bien pendue avec une affection toute particulière pour les "fuck/fucking" ; il y a Quentin, le patron raffiné de Radio Rock qui gère finances, relations avec l'extérieur, avec l'équipe technique ; puis Gavin Kavanagh, l'excentrique qui aime les femmes et dire des commentaires plus ou moins explicites à la radio ; Dr Dave, un autre DJ, sarcastique, intelligent et très populaire parmi la gente féminine malgrè sa surchage pondérale ; Simon le Simple, un DJ adorable à la recherche du grand amour ; Félicity, la seule femme de l'équipage qui peut se permettre de faire partie d'un équipage composé majoritairement d'hommes parce qu'elle est lesbienne, elle-même n'est pas toujours considérée comme une femme par ses collègues, elle est la chef cuisto du groupe ; Mark le Noctambule est un grand homme ténébreux et très séduisant qui ne dit jamais rien mais qui parvient tout de même à séduire les femmes, sans un mot, ce qui déconcerte ses confrères ; John est le plus sérieux du groupe, présentateur de la météo et des informations, il est souvent moqué pour son sérieux et son absence de vie sexuelle ; Bob est un mystérieux hippie qui est présentateur la nuit jusque tôt le matin, qui ne sort jamais de sa cabine, si bien que les autres membres ne savent même pas qu'il existe ; passons ensuite à Kevin le Cerveau qui est en fait l'homme le plus stupide du navire, le genre qui ne sait même pas qui est Jésus à part un homme qui s'habille comme une fille à cause de sa toge blanche, et qui est du genre à s'habiller en lapin de Pâques le jour de Noël.


Cette joyeuse troupe ne fait pas le bonheur de Dormandy et de Mr Troudebal (Mr Twatt en anglais qui veut dire soit benêt, soit con mais dans le sens "sexe féminin"), des représentants ultra-ridiges du gouvernement qui ont juré la perte de Radio Rock, dans une Angleterre puritaine qui censure malgrè une société qui rêve de davantage de liberté. Car ce film n'est pas seulement un hommage au rock et à la pop, c'est aussi une hymne à la liberté, au bonheur et à l'espoir d'une société qui désire être plus libre. Car le rock et la pop se font des fans chez des auditeurs de tout âge : femme enceinte, couple de retraités, groupe d'étudiantes, jeunes infirmières dans un hôpital, jeunes enfants, couple marié qui a la trentaine... ce sont d'étonnantes ondes positives qui émanent de ce film !


Il y a aussi un sacré contraste : d'un côté, nous avons ces membres du gouvernement, stricts, habillés de façon nette, propre, ordonnée, se tenant bien droit, qui sont rigides, stricts et de l'autre, les DJs de Radio Rock, décontractés dans leurs vêtements et /ou tempéraments (je mets aussi 'ou' car Quentin porte des costumes impeccables mais a une attitude qui sied bien avec celle de son équipage ; tout en étant le chef responsable, il est libre, zen, décontracté). C'est vraiment un film de "potes", on fait la connaissance d'une brochette gratinée de chouettes copains, des personnages déjantés, complètement dingues et fous... de rock et pop, qui diffusent leur passion à la radio, qui s'adressent à leurs auditeurs comme à des amis, que ces membres soient timides ou dévergondés, ils sont tous attachants à leur propre manière qu'on aurait presque envie de découvrir les années 60 et de rejoindre cette troupe déjantée sur le bâteau pour vivre cette aventure.


Ce film est purement anglais avec son humour décalé, ses situations uduesques qui se succèdent à un rythme effréné, une bonne humeur qui se propage, des acteurs de qualité... un film assez décalé, mais une comédie anglaise purement géniale, quoi ! Un excellent film qui donne envie de (re)découvrir cette époque : musique, vêtements, ambiance... tout est là ! Ce film était vraiment une bonne surprise et sans fausses notes pour ma part.


 

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/photosdefilms/BoatThatRocked.jpg

 

Quelques membres de l'équipage, dont - de gauche à droite - Le Comte (joué par Philipp Seymour Hoffman) et le Dr Dave (incarné par Nick Frost).



 

Extrait/Citation :

 

QUENTIN : Ah-ah ! Carl. Mon filleul préféré. Nous sommes-nous déjà vu ?
CARL : Heu... je... je ne crois pas.
QUENTIN : Non. J'ai eu un petit passage en ville il y a dix ans, donc je vérifie à chaque fois. Comment va ta mère ?
CARL : Oh, elle va bien. On est pas... en très bons termes, en ce moment.
QUENTIN : Elle est très séduisante, cette femme.
CARL : Oui enfin... c'est-à-dire...
QUENTIN : Non, sérieusement, c'est vrai quoi... c'est ta maman mais pour les hommes de mon âge, c'est un symbole sexuel. Donc, viré du bahut ?
CARL : ... exactement.
QUENTIN : Et pourquoi ?
CARL : Oh, je suppose que... fumer a été le déclencheur.
QUENTIN : Drogue ou cigarette ?
CARL : Ho... un peu les deux.
QUENTIN : Bravo mon garçon ! C'est bien, je suis fier de toi. Alors comme ça, ta mère t'envoie ici dans l'espoir qu'un peu d'air marin pourrait t'aider à t'en sortir ?
CARL : A peu près, oui.
QUENTIN : Pfft ! Bourde monumentale ! Mais si tu ne finis pas noyé, nous pourrons tout de même t'aider à ne plus fumer de la drogue et tout ça, c'est ce que j'ai fait et je me sens tellement mieux, si tu savais, piouf ! ... Cigarette ?

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